Le Maroc se classe comme la 2e puissance africaine dans le domaine de l’adoption des énergies renouvelables, selon l’AIE.
En effet, la transition énergétique en Afrique constitue un enjeu majeur pour la réduction des émissions de CO₂ et la modernisation des infrastructures électriques.
Selon le rapport Electricity 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les pays africains adoptent des stratégies variées pour intégrer les énergies renouvelables dans leur mix électrique, avec des écarts significatifs entre eux.
Le Maroc se classe comme la 2e puissance africaine selon le rapport Electricity 2025
Le rapport Electricity 2025 portent sur 7 pays africains : Afrique du Sud, Égypte, Algérie, Maroc, Nigeria, Kenya et Sénégal.
Avec 90 % de son électricité provenant de sources décarbonées, le Kenya domine le classement, tandis que l’Algérie affiche un taux de seulement 1 %.
Le Maroc se hisse à la deuxième place avec une production issue des énergies renouvelables atteignant 24,6 % en 2024.
Toutefois, le charbon reste prépondérant dans son mix énergétique, représentant plus de 60 % de la production électrique. Le Maroc ambitionne d’atteindre 52 % d’énergies renouvelables dans sa capacité installée d’ici 2030.
Cet objectif pourrait être dépassé grâce au développement du stockage par batteries et à une libéralisation accrue du marché.
La réussite de cette transition repose néanmoins sur la modernisation du réseau et une tarification adaptée.
L’énergie propre atténue les émissions de CO2 en 2025-2027
À l’échelle mondiale, les émissions de CO₂ issues de la production d’électricité ont augmenté de 1 % en 2024, atteignant environ 13 800 millions de tonnes, en raison d’une hausse de la production à partir de combustibles fossiles.
Cependant, sur la période 2025-2027, ces émissions devraient se stabiliser grâce à la croissance des énergies propres, malgré une demande en électricité qui devrait progresser de 3,9 % par an.
Cette évolution reste néanmoins sensible aux aléas économiques et climatiques, tels que les variations des prix des matières premières ou les conditions météorologiques extrêmes.
Ainsi, bien que la transition énergétique progresse en Afrique et à travers le monde, elle dépend encore de nombreux facteurs économiques et structurels.
L’accélération du développement des énergies renouvelables et l’adaptation des infrastructures seront essentielles pour garantir un avenir énergétique plus durable.