En marge des travaux de la 46e session du Comité du patrimoine mondial, le Ministre en charge de la Culture du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a tenu des échanges fructueux avec des représentants des pays membres de l’UNESCO ainsi qu’avec des hauts fonctionnaires de l’Organisation.
Le ministre était accompagné de l’Ambassadeur du Burkina à New Delhi, SEM Désiré Boniface SOMÉ, et des membres de la délégation burkinabè.
Les discussions ont porté sur le développement de la coopération culturelle, les perspectives en matière de valorisation des sites patrimoniaux du Burkina Faso et l’agenda des manifestations culturelles prévues au Burkina Faso pour le dernier trimestre de 2024 et en 2025.
Les échanges ont permis de planifier plusieurs projets stratégiques pour le développement des industries culturelles et créatives, ainsi que pour la promotion et la préservation du patrimoine burkinabè.
Le Ministre d’État Jean Emmanuel OUEDRAOGO a exprimé sa satisfaction quant aux contacts établis avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux.
« Nous repartons satisfaits de tous ces échanges en ce qu’ils augurent des actions concrètes très prochainement », a-t-il affirmé.
Au cours des rencontres, certains partenaires ont sollicité le soutien du Burkina Faso pour leur candidature à des postes importants au sein de l’UNESCO.
D’autres pays ont invité le Burkina Faso à des manifestations culturelles dans leurs pays respectifs.
Face aux partenaires, le Ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO a réaffirmé sa conviction que la culture, en tant que moteur de développement économique et social, transcende les frontières.
Il a souligné que « les sites patrimoniaux ne devraient pas être perçus comme des reliques de l’histoire ». Il a aussi souhaité que « les pays s’enrichissent culturellement » et que chaque nation soit « un espace d’opportunités pour la co-création artistique et culturelle au-delà des situations et positions politiques. »
Il a conclu en affirmant que « c’est par la culture que l’on bâtit des relations durables et c’est par elle que les peuples se connaissent mieux. »