Au total, 58 entreprises et individus nigérians ont été interdits par la Banque mondiale pour s’être livrés à des pratiques contraires à l’éthique.
Parmi ceux-ci, 39 avaient déjà été sanctionnés par la Banque africaine de développement (BAD), tandis que les 19 autres ont été ajoutés directement par la Banque mondiale.
Cette mesure signifie que ces entités et individus ne pourront plus participer à des projets financés par la Banque mondiale.
La Banque mondiale a pris cette mesure dans le cadre de ses efforts continus pour promouvoir l’intégrité et la transparence dans ses projets et opérations. Les sanctions visent à dissuader les futures pratiques contraires à l’éthique et à protéger les fonds de la Banque.
Les personnes et entreprises figurant sur la liste noire ne sont pas autorisées à participer à des projets financés par la Banque mondiale ou par d’autres institutions du Groupe de la Banque mondiale.
Cela peut avoir un impact significatif sur leurs activités, car les projets de la Banque mondiale représentent souvent des opportunités commerciales importantes.
Comment la Banque mondiale prend-elle ses décisions d’interdiction ?
La Banque mondiale suit un processus administratif strict avant d’interdire une entité ou un individu. Ce processus permet aux accusés de répondre aux allégations portées contre eux. La Banque mondiale applique également ses propres directives en matière de sanctions et de passation de marchés pour déterminer les sanctions appropriées.
Les entités et les individus peuvent demander la levée de leur interdiction en démontrant qu’ils ont pris des mesures correctives et qu’ils sont désormais conformes aux politiques de la Banque mondiale.
Le Nigéria attend actuellement 2,25 milliards de dollars de prêts de la Banque mondiale. Cette interdiction pourrait avoir un impact négatif sur la capacité du pays à accéder à ces fonds.
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