La CEDEAO n’a pas obtenu de concessions importantes à l’issue des négociations avec le pouvoir militaire au Niger, rapporte Associated Press .
Comme le relate l’agence, les pourparlers du samedi 19 août 2023 ont duré environ deux heures en présence du général Abdourahamane Tiani, et n’ont pas abouti à une prise de décisions concrètes.
Selon la source, le général a appelé la CEDEAO à lever les sanctions imposées, mais n’a rien offert en retour.
Malgré un « ton conciliant », les représentants des militaires ont toujours refusé de libérer le Président renversé Bazoum.
« Notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir », a déclaré le général Tiani. La durée de la transition « ne saurait aller au-delà de trois ans ». Il a convoqué un « dialogue national » qui devra formuler des « propositions concrètes » sous 30 jours, afin de poser « les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle« , a-t-il lu dans une allocution télévisée.
Il a également mis en garde les pays de la CEDEAO contre toute intervention militaire.
Le 18 août, après une réunion de ses chefs d’état-major à Accra, la CEDEAO s’est dite prête à utiliser la force pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, indiquant que le « jour de l’intervention a été fixé ».
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