Ousmane Dembélé et Lamine Yamal sont deux favoris au Ballon d’Or 2025 qui ne se lâchent pas d’une semelle.
Si le Barça est bien parti pour remporter la Liga, le palmarès cette saison (Coupe et Supercoupe) pourrait jouer gros en faveur de Yamal et de Raphinha.
Le Brésilien, qui fait moins l’unanimité en Espagne, en est à 30 buts et 25 passes décisives toutes compétitions confondues cette saison.
Et si sa passe décisive absolument chirurgicale pour Ferran Torres face à l’Inter a été comptabilisée, sa frappe surpuissante à l’extérieur de la surface a entraîné l’égalisation sur le but contre-son-camp de Yann Sommer.
Très efficace, l’ancien Rennais est moins spectaculaire que son homologue de l’aile opposée qui remet au goût du jour un football de dribbles et de créativité.
Malgré ses prestations remarquables comme lors du miracle de Lisbonne (4-5, le 21 janvier), les dernières années ont montré que les plus grands buteurs n’étaient pas forcément récompensés (Harry Kane, Robert Lewandowski). S’il a compilé les buts, mais aussi emmené Liverpool vers son 20e titre de champion d’Angleterre, Mohamed Salah a, semblerait-il, dit adieu au rêve d’un Ballon d’or un soir de mars à Anfield.
Ce soir-là, Ousmane Dembélé avait inscrit le seul but parisien qui avait conduit à la qualification. Rebelote à Londres mardi (1-0) avec une frappe splendide en première intention qui met Paris sur de bons rails. L’attaquant tricolore devenu buteur létal pourrait emprunter le chemin de Karim Benzema, Ballon d’or 2022 après une campagne de Ligue des champions phénoménale qui était allée au bout pour le Real. En novembre dernier, Rodri avait lui aussi été récompensé pour avoir décroché le Graal avec City, faisant l’éloge du collectif.
En 2025, difficile d’imaginer que le lauréat du Ballon d’Or 2025 ne sera ni Lamine Yamal, ni Raphinha ni Ousmane Dembélé.
Le gain du trophée aux grandes oreilles aura une importance capitale. Cela tombe bien, car le dernier carré se dispute entre des collectifs rodés avant de s’appuyer sur des talents individuels. Kylian Mbappé le sait bien. Ousmane Dembélé, interrogé récemment sur un possible gain du Ballon d’or, avait répondu qu’un sacre collectif en C1 avec Paris valait plus. Et si l’un entraînait l’autre ?
Égal à Messi
« On ne peut pas le comparer à Messi, c’est difficile de comparer un joueur à Messi », a écarté d’emblée l’entraîneur du FC Barcelone après la rencontre. Mais difficile de résister à la tentation de se prendre au jeu. Si Lamine Yamal a effectivement éclos plus jeune que l’Argentin, il est son égal statistique, ou presque, sur ses 100 premiers matches disputés. Lionel Messi avait accumulé 41 buts et 14 passes décisives sur sa première centaine de rencontres disputées.
Lamine Yamal est à 22 buts et 33 passes décisives. Soit un total de 55 chacun. Il avait fallu quasiment quatre saisons à son prédécesseur pour atteindre ce premier millésime. Lui n’est qu’en est qu’à sa deuxième. Ultime comparaison : au moment de soulever son premier Ballon d’Or, Lionel Messi avait disputé 175 matches avec le FC Barcelone.