En Côte d’Ivoire, l’animatrice de l’émission « Le Vrai Match », Braising Girl, a tenu à clarifier les circonstances entourant le décès de l’influenceur Dan Marcel.
« À propos de ce qu’on disait sur le fait que tout était fermé autour de lui pendant sa maladie, il faut préciser que j’arrivais à le voir. J’étais là et je suis toujours en contact avec ses parents.
Au début, ce n’était pas si fermé que ça, car je l’ai vu plusieurs fois après son anniversaire. Concernant cette histoire d’empoisonnement, je ne veux pas entrer dans trop de détails, mais il est vrai que beaucoup avaient remarqué qu’il n’était pas bien portant ce jour-là.
Cependant, je ne souhaitais pas alimenter la polémique autour de cette rumeur, car elle est totalement fausse.
J’ai vu une femme sur les réseaux sociaux, prétendant être sa tante, confirmer cette rumeur. Quand j’ai appelé son père pour savoir s’il la connaissait, il m’a répondu qu’il ne la connaissait pas et qu’elle ne faisait pas partie de leur famille. Malheureusement, c’est sur TikTok que cette rumeur a pris de l’ampleur.
Je savais que si je sortais sur les réseaux pour démentir, cela allait soulever encore plus de questions. J’ai préféré éviter cela et prier pour son rétablissement, car ce n’est pas le rôle d’un(e) ami(e) d’agir autrement dans une telle situation.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était dans la nuit du mercredi au jeudi, avant mon voyage pour le Sénégal. Nous étions au CHU de Cocody et avons été transférés à la PISAM par ambulance. Ce jour-là, j’ai manqué mon émission Le Vrai Match.
Je lui ai parlé et lui ai dit : « C’est Inès, je suis là avec toi jusqu’au bout, je ne te lâche pas. » Quand nous sommes arrivés à la PISAM, nous avons réalisé que les frais allaient être coûteux, surtout sans savoir combien de temps il y resterait. Son père m’a alors autorisée à chercher des aides financières, ce que j’ai fait en contactant certaines autorités dès le jeudi.
Le vendredi, je suis partie pour le Sénégal, mais je me sentais terriblement inquiète. Pendant le vol, je n’ai fait que pleurer, car Marcel faisait partie de mon quotidien.
Une fois arrivée à Dakar, je me suis connectée pour prendre des nouvelles et ai été soulagée d’apprendre que des autorités avaient réagi pour aider avec les frais. Étrangement, cette nuit-là, j’ai très bien dormi, mais le lendemain matin, tout a basculé.
Mon premier réflexe a été de prendre mon téléphone pour lire les messages et avoir des nouvelles. Rien ne semblait dramatique au début, mais une amie, Nadiya, m’a rappelée. Elle m’a dit : « Inès… » et là, j’ai compris. C’est ainsi que j’ai appris la nouvelle du décès de Marcel. J’étais seule dans ma chambre d’hôtel, et ce moment a été indescriptible. Je ne le souhaite même pas à mon pire ennemi.
Comme je le dis toujours, Kevine, c’était le travail qui nous a réunies, mais Marcel, c’était différent. C’était la vie, une évidence. Nous avions la même vision de la vie, ce qui a fini par créer un trio. Marcel était ma personne », a-t-elle confié.