Debordo Leekunfa ne se contente plus de la scène musicale. Connu pour son énergie et ses tubes Coupé-décalé, l’artiste ivoirien surprend avec une déclaration inattendue. Il affirme vouloir diriger la Côte d’Ivoire. Pour lui, ce n’est pas un caprice, mais plutôt une vocation.
« Je suis né pour diriger ce pays », a-t-il lancé avec assurance. La musique reste une passion, mais pas une finalité. Il refuse d’en faire son unique voie. Debordo voit plus loin. Son ambition dépasse les frontières de la scène. Il vise la magistrature suprême.
L’artiste n’y va pas par quatre chemins. Il s’est exprimé en ces termes : « Je suis un passionné de musique, mais je ne souhaite pas en faire mon milieu de prédilection ni mon principal secteur d’activité.
Je suis né pour diriger ce pays, et je serai un jour président de la République de Côte d’Ivoire. Gardez bien mes propos quelque part.
Je le dis aujourd’hui, mais dans 20 ans, vous verrez. Je ne suis pas vieux, je suis encore dans la trentaine. Dans 20 ans, je gouvernerai ce pays, un peu comme le fait le Président actuel, mais je ferai deux fois mieux.
Le Président PRADO a déjà abattu un excellent travail, mais ce que je réaliserai surpassera ce qu’il a accompli.
Je m’inspirerai de lui, ainsi que de tous les autres Présidents de la Côte d’Ivoire, pour faire encore mieux ».
Debordo admire l’actuel Président, Alassane Ouattara, qu’il appelle « PRADO ». Il reconnaît les avancées sous sa gouvernance. Mais il veut faire mieux. Deux fois mieux, dit-il. Pour y arriver, il compte s’inspirer non seulement de PRADO, mais aussi de tous les anciens présidents du pays.
Son ambition est claire : diriger avec rigueur, passion et innovation. Il veut apprendre de l’histoire, comprendre les erreurs du passé et proposer une nouvelle voie. Une gouvernance proche du peuple, ancrée dans la modernité et la justice.
Certains riront peut-être. D’autres douteront. Mais Debordo ne recule pas. Il pose déjà les bases de son projet politique. Il ne veut plus seulement faire danser la Côte d’Ivoire. Il veut la conduire vers un avenir meilleur.
Son discours étonne. Mais il marque les esprits. Debordo Leekunfa ne rêve pas tout bas. Il parle fort, avec foi. Et il donne rendez-vous dans vingt ans.