De banquier à la concession de Caterpillar, cet ivoirien reprend à une entreprise française le marché des engins de génie civil en Afrique de l’ouest

Caterpillar génie civil

Crédit Photo : Jeune Afrique

L’historique entreprise française JA Delmas , concessionnaire des engins de génie civil en Afrique et représentant du numéro mondial de la construction de ces engins, l’Américain Caterpillar n’officiera plus dans les 11 pays de l’Afrique de l’Ouest.

Sur décision de la marque américaine Caterpillar, JA Delmas a cédé son statut de représentant ouest-africain au banquier ivoirien Jean-Luc Konan, PDG du groupe Cofina.

« Après quatre-vingt-dix ans de représentation de la marque Cat, nous sommes fiers du parcours accompli qui a permis de construire un leader de la distribution de biens d’équipements en Afrique de l’Ouest, et passons en confiance le relais à M.

Konan en lui souhaitant le meilleur succès pour les années futures », a affirmé Hervé Delmas, président du conseil de la société française.

Les responsables de la marque Américaine ont eux même décidé de mandater le banquier comme leur nouveau représentant dans la sous-région. Il est nommé à la tête du consortium qui représente la marque américaine dans les 11 pays de l’Afrique de l’Ouest.

Jean-Luc Konan, qui s’est dit content de reprendre le flambeau, envisage de continuer la vision du concessionnaire, mais également de transformer la société en un service à forte valeur ajoutée.

Cependant, le financier risque d’être très vite confronté à une concurrence accrue. Le marché africain des engins de génie civil a toujours attiré d’autres concessionnaires étrangers tels que le Japonais Komatsu, le Suisse Liebherr, le Suédois Volvo, le Britannique JCB ou encore le Chinois Liu Gong.

Cette convoitise des constructeurs étrangers s’explique par la forte demande de ces engins en Afrique de l’Ouest et au coût favorable des matières premières. De ce fait, chacun cherche à en tirer profit.

Toutefois, le vrai défi du financier se situe au niveau du volet des solutions financières en rapport avec la fourniture de matériels. Vu le coût des machines, les entreprises sont généralement amenées à faire des prêts bancaires pour leur acquisition. L’entrepreneur devra donc en profiter pour faire travailler la base de capital de sa mésofinance, Cofina.

A noter qu’avant de se lancer dans l’entrepreneuriat et de mettre en place sa mésofinance Cofina qui a déjà servi à plus de 260 000 clients et octroyé environ 1 100 milliards de francs CFA de crédits dans huit pays de la sous région, le banquier a pris par Citi, Ecobank et United Bank for Africa (UBA).

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