David Pagou, le nouveau sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun, a réagi à la polémique autour de la non-convocation de certains joueurs pour la CAN 2025. Nous vous faisons le point.
En effet, David Pagou a remplacé Marc Brys à la tête de l’équipe nationale. Le changement intervient après l’échec du Cameroun à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026.
Peu de temps après sa nomination, David Pagou a dévoilé une nouvelle liste de 28 joueurs qui représenteront le Cameroun à la CAN 2025. Dès l’annonce, plusieurs cadres emblématiques sont absents.
Parmi eux : André Onana et Vincent Aboubakar — des figures historiques de l’équipe. D’autres noms comme Michael Ngadeu ou Martin Hongla sont aussi absents.
Cette décision choque. Beaucoup n’avaient pas anticipé un tel tournant. Pourtant, le message de Pagou apparaît clair : il veut reconstruire. Il semble privilégier un nouveau style, une nouvelle dynamique.
« Ce sont de bons footballeurs, des joueurs matures. Je les connais personnellement […] Un entraîneur doit faire des choix. Pour choisir, il faut éliminer. On a voulu faire autrement. Ce sont de bons joueurs mais on a jeté notre dévolu sur d’autres pour qu’il y ait un autre état d’esprit », a-t-il confié.
Selon des analystes, cette « épuration » marque un véritable tournant. Elle illustre une volonté de remise à zéro. On accorde moins d’importance à l’expérience passée, plus à l’engagement actuel et à l’avenir potentiel.
Ainsi, le Cameroun débute la CAN 2025 sans certains de ses anciens piliers. Le gardien historique et l’attaquant de toujours ne porteront plus le maillot cette fois. À leur place, des joueurs plus jeunes ou moins expérimentés devront assumer le poids du pays.
Ce choix ne vient pas d’un hasard. La direction de la fédération — en tête de laquelle se trouve Samuel Eto’o — a souhaité un renouveau. Elle a limogé Brys, puis confié les rênes à Pagou. 
En clair, le Cameroun entre dans une nouvelle ère, et David Pagou a osé un pari audacieux. Il mise sur le renouveau, renonce aux valeurs sûres pour relancer l’équipe. Pour beaucoup, cette transformation s’impose.
Pour d’autres, elle suscite l’inquiétude. Mais quoi qu’il en soit, la CAN 2025 commencera sous un nouveau visage.