C’est fait ; Dani Alves n’est plus en prison. C’est une première victoire judiciaire pour la défense du joueur.
L’ex-star brésilienne du football a été remise en liberté mercredi par la justice espagnole, après plus d’un an de détention provisoire pour vi0l présumé.
La libération conditionnelle est subordonnée à une caution record d’un million d’euros. Et ce, dans l’attente de l’examen de son appel.
Une issue que n’avaient pas anticipée les procureurs barcelonais. Ceux-ci s’étaient initialement opposés à cette remise en liberté, évoquant un risque élevé de fuite pour l’ancien latéral vedette du Barça et du PSG.
Mais la cour a fini par suivre les arguments de la défense, estimant que le quadragénaire avait déjà purgé un quart de sa peine initiale de 4 ans et demi de prison.
Condamné le 22 février dernier pour le viol d’une jeune femme dans les toilettes d’une boîte de nuit barcelonaise en décembre 2022, Dani Alves a donc désormais une chance de préparer sa défense depuis l’extérieur de la prison.
Pour l’ancien international auriverde, c’est une bouffée d’oxygène bienvenue après les mois d’incarcération difficiles dans la prison de Brians 2.
Lui qui avait toujours clamé son innocence et dénoncé un « cauchemar », peut aujourd’hui espérer faire entendre une nouvelle version des faits.
Reste que les défis juridiques sont immenses pour l’ex-star du ballon rond. Au-delà de la caution astronomique, il devra convaincre la cour d’appel de la contradiction entre les éléments à charge et la version d’une « relation consentie » évoquée initialement par ses avocats.
Une nouvelle bataille procédurale qui s’annonce âpre pour celui qui fut l’un des joueurs les plus titrés du football mondial.
Peut-être le début de la rédemption pour Dani Alves, mais un chemin encore très long avant de retrouver les projecteurs.
© avec l’AFP
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