Tite, l’ancien sélectionneur national, lors d’une conférence de presse, s’est prononcé sur l’affaire Dani Alves qui a été condamné à 4 ans et 6 mois de prison pour agression s3xuelle sur une jeune fille de 23 au FC Barcelone.
« Je ne peux pas porter de jugement sans avoir tous les faits et les informations véridiques à ce sujet. Chaque erreur doit être punie, mais ce n’est pas moi qui juge. » a t-il déclaré.
Il a insisté sur le besoin de connaissance approfondie des faits avant de tirer des conclusions.
Tite a également révélé avoir pris ses distances avec Alves depuis un certain temps, soulignant la distinction entre leur collaboration professionnelle passée et les aspects professionnels et personnels ultérieurs auxquels il n’a pas accès
Il a évoqué l’importance de la prudence en rappelant l’éducation reçue de son père .
« Quiconque fait une erreur doit être puni. C’est ainsi que j’ai été éduqué : d’abord, je vous enseigne, et deuxièmement, je vous punis pour que vous appreniez. » fait-il savoir.
En comparant cette situation à celle de Neymar, Tite a rappelé sa position constante face aux accusations, soulignant son manque de connaissances approfondies mais insistant sur la nécessité de punir les erreurs. Tite, désormais actuel entraîneur de Flamengo, a ainsi réagi.
Ce jeudi 22 février, Dani Alves a été condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir commis une agression sexuelle en décembre 2022. Le Brésilien qui a déjà purgé près d’un tiers de sa peine pourrait toutefois être remis en liberté dans quelques mois, en mai 2024.
Alves libéré dès mai 2024 ?
Dani Alves pourrait bel et bien profiter du système pénitentiaire espagnol pour retrouver la liberté plus tôt que prévue.
Le Brésilien qui est entré en prison provisoire le 20 janvier 2023 a déjà purgé un an et un mois de prison.
Lorsqu’il aura atteint un tiers de sa peine, l’ex-international auriverde (126 sélections) pourra demander le Troisième Degré au juge de surveillance pénitentiaire conformément à la Loi Organique 1/1979 du 26 septembre sur le système pénitentiaire complétée par le décret royal 190/1996 du 9 février.
Autrement dit, le juge de surveillance pénitentiaire pourrait accorder des autorisations de sortie à Dani Alves qui devra malgré tout dormir en prison.
Il pourrait aussi bénéficier de remise de peine en cas de bonne conduite liée notamment au développement d’activités culturelles ou professionnelles en prison.
D’un autre côté, les 150 000 euros requis par la victime en guise de préjudices moraux et dommages corporels auraient étonnamment déjà été réglés par Neymar. Si l’on additionne tout cela, le natif de Juazeiro pourrait potentiellement être libéré dès mai 2024, soit dans un peu plus de deux mois.
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