Le Sénégal, la Mauritanie, le Soudan du Sud, et les Comores connaitront une croissance économique plus forte en cette année 2024.
D’après un récent rapport de l’Onu, la croissance africaine devrait passer de 3,3% à 3,5% en 2024.
La Mauritanie, avec 6,7% de croissance, soit 2,5 points de plus que l’an passé. Le Sénégal, avec une croissance folle de 9,2%, soit 2,4 points de plus qu’en 2023.
Le Soudan du Sud reprendra du poil de la bête avec 2,5% de croissance, soit 2,4 % de plus qu’en 2023. Les Comores, quant à elles, passeront de 2,2% à 3,6 % de croissance du PIB.
Ce que la Banque mondiale prévoit pour 2024
Une croissance économique qui ralentit en Afrique , avec une montée des conflits et de l’instabilité, et surtout une incapacité de créer les emplois nécessaires.
Pour l’année en cours, la croissance devrait atteindre 2,5 %, a estimé l’institution, alors qu’elle était encore à 3,6 % l’année dernière, en raison notamment du ralentissement des principales économies de la région, des chocs climatiques et de l’incertitude persistante de l’économie mondiale.
En effet, le Nigeria devrait voir son économie progresser de 2,9 % alors que l’Angola atteindra 1,3 % de croissance et l’Afrique du Sud freinée par les coupures d’électricité récurrentes et les goulots d’étranglement des infrastructures qui freinent les exportations , tout juste 0,5 %.
Plus problématique encore pour la région, son PIB par habitant n’a pas progressé depuis 2015, estime la BM, qui souligne que la croissance de cet indicateur pourrait être de tout juste 0,1 % par an sur la période 2015-2025, ce qui lui fait craindre une « décennie perdue » pour l’Afrique subsaharienne.
« Une croissance faible entraîne une réduction de la pauvreté plus lente qu’espéré et une croissance des emplois réduite alors que plus de 12 millions d’Africains rejoignent le marché du travail chaque année », a souligné le chef économique de la Banque pour l’Afrique, Andrew Dabalen.
La croissance actuelle suffit à peine à générer « 3 millions d’emplois formels par an », pointent les économistes de la BM.
Restez à jour en vous abonnant à notre canal Telegram.