Crise énergétique : mauvaise nouvelle pour la population de ce pays de l’Afrique de l’Ouest

Crise énergétique : mauvaise nouvelle pour la population de ce pays de l'Afrique de l'Ouest

Crédit Photo : Comprendre.média

Les choses ne sont pas très reluisantes pour les populations de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Depuis plusieurs mois, la Guinée fait face à une sévère crise énergétique.

Depuis le début de l’année 2024, le pays est constamment plongé dans le noir. En effet, la Guinée subit des coupures d’électricité régulières.

Selon les informations, cette situation serait due à un déficit de production électrique. L’énergie disponible aurait même été réduite de 75%.

L’électricité est donc devenue une denrée rare dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Pire, selon les informations du média Guinée 360, la situation ne pourra pas être résolue de sitôt.

À en croire la plateforme locale, la population devra encore attendre une année pour espérer voir cette crise énergétique résolue.

Si le peuple nourrissait l’espoir de voir cette situation conjuguée au passé dans les semaines à venir, le Premier ministre guinéen, Bah Oury quant à lui n’en est pas si sûr.

Le chef du gouvernement guinéen semble convaincu qu’il faudrait encore patienter une année supplémentaire pour la résolution de la crise liée à l’électricité.

En effet, à l’occasion de la validation du document de la politique nationale de l’emploi, mercredi 10 juillet 2024, le Premier ministre guinéen est revenu sur la question des coupures intempestives dans le pays.

“Certains se demandent si nous protégeons les emplois qui existent aujourd’hui avec cette insuffisance de desserte en électricité. Nous héritons d’une situation qui n’est pas du tout rose dans certains aspects », a-t-il déclaré.

Il faut souligner que la situation impacte considérablement le rendement des sociétés locales. Selon le président du patronat guinéen, 70% des industries sont actuellement affectées par cette crise.

“Je le dis et le répète à tous ceux qui m’écoutent : au mois de juillet de l’année prochaine, ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui sera un lointain souvenir pour la majorité de la population ”, a promis le Premier ministre.