La crise diplomatique entre le Mali et l’Algérie, survenue suite à la destruction d’un drone malien par l’Alger, continue de s’empirer.
Les deux pays continuent de prendre des décisions assez fortes l’un envers l’autre.
Après le rappel de leurs ambassadeurs respectifs et la fermeture mutuelle de leurs espaces aériens, les deux pays posent une nouvelle action radicale l’un envers l’autre.
En effet, le Mali et l’Algérie ont décidé d’amener l’affaire devant les instances internationales.
À cet effet, Bamako et Alger ont tous deux écrit au Conseil de sécurité de l’ONU, d’après les informations rapportées par le média français RFI.
« Alger et Bamako ont, chacun de leur côté, sollicité le Conseil de sécurité de l’ONU dans le cadre de la crise diplomatique aigüe qui les oppose depuis la destruction d’un drone malien par l’armée algérienne, à la frontière entre les deux pays, il y a dix jours », a fait savoir RFI.
Toutefois, le célèbre média français précise que du point de vue judiciaire, cette sollicitation du Conseil de sécurité des Nations Unies par les deux États, ne représente pas une plainte puisque ni Bamako ni Alger n’ont fait une demande spécifique à l’instance.
Dans leur correspondance, les deux pays se sont contentés de rapporter les faits chacun à son niveau.
« Ni le Mali, ni l’Algérie n’ont sollicité de réunion sur le sujet. Ces courriers n’appellent donc pas d’action spécifique du Conseil », aurait déclaré une source diplomatique au sein du Conseil de sécurité selon RFI.
Pour rappel, une nouvelle crise diplomatique oppose depuis quelques jours, le Mali à l’Algérie. Au cœur de cette nouvelle crise, un aéronef appartenant aux forces armées maliennes.
En effet, dans la nuit du 31 mars au 01 avril 2025, un aéronef malien s’est écrasé à Tinzaouatène, la localité frontière entre ces deux pays voisins.
Peu de temps après cet incident, l’Alger a annoncé dans un communiqué avoir abattu un drone ayant violé son espace aérien de « deux kilomètres ».
Une version totalement rejetée par le Mali qui affirme que l’appareil opérait dans les limites du territoire national. Pour Bamako, Alger a simplement et purement, abattu l’aéronef sur son propre territoire.