Ce mercredi 25 septembre 2024, le gouvernement du Burkina Faso a autorisé la ratification d’un accord de crédit de 50 millions de dollars US, avec l’Association internationale de développement (IDA).
Ce financement supplémentaire est destiné à soutenir le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, phase 2 (PRAPS 2), un programme régional qui couvre six pays : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad.
Le PRAPS 2 vise à renforcer la résilience des petits producteurs et à répondre aux défis posés par la crise alimentaire qui frappe durement les régions sahéliennes.
Au Burkina Faso, ce financement sera orienté principalement vers l’assistance alimentaire des populations vulnérables, en particulier dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Est.
L’objectif est de renforcer la durabilité des moyens de subsistance pour les communautés touchées.
Outre l’aide alimentaire, le financement permettra également d’investir dans des infrastructures et des intrants agricoles.
Par exemple, 54 000 tonnes d’engrais seront mises à disposition des producteurs, réparties en 36 000 tonnes de NPK et 18 000 tonnes d’urée.
Ces intrants vont améliorer les rendements agricoles ainsi que le train de vie des agriculteurs locaux.
Par ailleurs, la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) verra ses capacités logistiques renforcées. Cette mesure vise à assurer un meilleur accès aux intrants à travers tout le pays.
Le projet PRAPS 2 ne s’arrête pas là. L’une des priorités est l’aménagement de la zone pastorale de Sondré-Est, dans la région du Centre-Est, une zone clé pour l’Offensive agro-pastorale et halieutique du pays.
Cela inclut la mise en place d’ouvrages d’hydraulique pastorale, destinés à améliorer les conditions de vie et de travail des éleveurs, tout en renforçant la durabilité de leurs activités.
Notons que le Conseil des ministres a donné son feu vert pour transmettre ce projet de loi à l’Assemblée législative de Transition, qui devra se prononcer sur cette ratification.
Une fois approuvé, ces 50 millions de dollars seront un véritable souffle d’air frais pour les régions les plus touchées par les crises alimentaire et pastorale au Burkina Faso.