Création de la télévision de l’AES : le projet franchit une nouvelle étape

‎"Nous allons continuer à avancer ensemble" : cette grande organisation réaffirme son soutien à l'AES

Crédits photo : Le Faso /

Après leur retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont décidé de procéder à la création d’une télévision commune.

Le projet annoncé il y a quelques semaines, vient de franchir une nouvelle étape avec la concertation des responsables de télévisions publiques.

Le vendredi 07 mars 2025, les responsables des médias publics de l’espace AES, ont rencontré le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Il s’agissait notamment du DG de l’Office de radio télévision malienne, Assane Baba Diombelé , du DG de la radio télévision du Niger, Abdoulaye Coulibaly, et de leur homologue burkinabè, le DG de la Radiodiffusion télévision du Burkina, Galip Somé.

Lors de l’audience, les échanges ont notamment porté sur le projet de création d’une télévision commune aux trois pays du nouveau bloc sahélien.

« Nous sommes venus échanger avec le premier responsable chargé du département de la Communication du Burkina Faso sur les missions que nos différents ministres nous ont confiées.

Il s’agit pour nous de porter une réflexion très approfondie sur la création d’une télévision de l’AES », a fait savoir le Directeur général de l’Office de radio télévision malienne.

D’après ses propos, les travaux sont en cours à Ouagadougou afin de finaliser ce projet de grande envergure qui renforcera la coopération entre les trois pays.

« Nous sommes en train de cravacher et nous sommes engagés pour que le dossier soit bouclé dans les délais. C’est un challenge. Mais au vu de l’avancement des travaux, nous pensons que nous pouvons être dans les délais », a-t-il déclaré.

Soulignons que la création de cette chaine de télévision commune, vise à contrer la désinformation dont l’AES fait parfois l’objet.

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