Le Ghana subit une nouvelle hausse des tarifs du carburant à la pompe. Depuis le 4 avril, les automobilistes et consommateurs ghanéens doivent débourser plus pour faire le plein de diesel (gasoil) et d’essence (super).
Selon la compagnie pétrolière nationale Goil, le prix du litre de gasoil passe à 14,74 cédis, soit 673 FCFA (1,02 euro), contre 14,49 cédis (661 FCFA) auparavant. Une augmentation de 1,72%.
Du côté de l’essence, la facture s’alourdit davantage avec un bond de 4,89%. Le super est désormais facturé 14,15 cédis le litre, équivalent à 645,6 FCFA (0,98 euro), au lieu de 13,49 cédis (615,5 FCFA) précédemment.
Cette décision du gouvernement ghanéen d’ajuster à la hausse les tarifs des carburants intervient seulement un mois après la précédente augmentation opérée le 1ᵉʳ mars dernier.
Une décision rendue inévitable par les tensions persistantes sur les cours mondiaux du pétrole brut.
Pour les consommateurs ghanéens, ce renchérissement des coûts du carburant ajoute une pression supplémentaire sur leur pouvoir d’achat, déjà mis à rude épreuve par une inflation galopante ces derniers mois.
Le secteur des transports et la filière industrielle ne seront pas épargnés non plus par cette flambée tarifaire.
Une situation qui pourrait freiner encore plus la reprise économique après les chocs successifs de la pandémie et de la guerre en Ukraine.
Face à ce défi, les autorités ghanéennes sont désormais attendues sur des mesures d’accompagnement destinées à amortir l’impact social de cette hausse du coût de la vie.
Reste à voir si elles disposeront des marges de manœuvre budgétaires nécessaires.
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