Depuis plusieurs jours, les Togolais pestent contre la Compagnie d’Énergie Électrique du Togo (CEET) en raison des nombreuses coupures intempestives du courant électrique.
La colère montait dans la population face au manque d’explications de la société d’état.
Heureusement, la CEET a fini par sortir de son silence ce vendredi 16 février 2024, en publiant un communiqué très attendu.
Elle fournit enfin des éclaircissements sur les origines de ces délestages répétés qui paralysent le pays.
Dans son communiqué, la CEET invoque des travaux de maintenance d’envergure débutés le 22 janvier au Ghana et au Nigeria.
Ces opérations concernent des infrastructures de production d’électricité et de gaz naturel qui alimentent aussi le Togo.
Initialement prévus pour s’achever le 8 février, ces travaux accusent malheureusement un retard. Résultat, l’approvisionnement énergétique du Togo s’en trouve perturbé, d’où les coupures observées dans de nombreux quartiers et localités.
La CEET présente ses excuses pour le désagrément occasionné et promet que ses équipes techniques, ainsi que celles de la Communauté Electrique du Bénin (CEB) et des producteurs privés, sont mobilisées.
L’objectif est de réduire au maximum ces perturbations le temps que la situation revienne à la normale.
Les explications tant attendues de la CEET permettront sans doute d’apaiser la grogne des Togolais. Ce communiqué clarifie les tenants et aboutissants de cette crise énergétique.
Il démontre aussi la dépendance du Togo vis-à-vis de ses voisins ouest-africains dans ce secteur stratégique.
Toutefois, des questions demeurent sur la gestion de ces travaux de maintenance et leur impact au Togo.
La CEET et les autorités devront redoubler d’efforts pour renforcer l’autonomie énergétique nationale et éviter que de telles coupures de courant ne se reproduisent.
Quoi qu’il en soit, ce communiqué était indispensable pour répondre aux interrogations légitimes des Togolais et apporter enfin la transparence nécessaire sur ce délestage prolongé.
La CEET se devait de sortir de son silence pour calmer la grogne grandissante de la population plongée dans le noir.
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