La Coupe du monde des Clubs 2025 devait être l’occasion pour l’Afrique de marquer l’histoire du football mondial.
Quatre clubs du continent avaient obtenu leur ticket pour ce tournoi inédit à 32 équipes : Al Ahly, Espérance de Tunis, Wydad Casablanca et Mamelodi Sundowns. Le rêve était grand, l’espoir palpable, et les supporters y croyaient.
Mais la réalité du terrain a rapidement ramené les ambitions à la baisse. L’Espérance de Tunis, après une entrée en matière prometteuse, a subi un revers brutal face à Chelsea (3-0), scellant son élimination.
Le Wydad Casablanca, en grande difficulté, a quitté la compétition sans inscrire le moindre point. Al Ahly, malgré deux matchs nuls, n’a pas su arracher la qualification.
Quant à Mamelodi Sundowns, dernier représentant encore en course jusqu’au 25 juin, il suffisait d’un nul contre Fluminense pour passer.
Mais ce 0-0 frustrant les place troisièmes de leur groupe, à une marche des huitièmes. Résultat : aucun club africain n’accède à la phase à élimination directe de cette édition 2025. Une désillusion totale.
Ce constat d’échec collectif pose une question claire : que manque-t-il aux clubs africains pour franchir ce cap international ? Le talent, indéniablement présent, ne suffit plus.
Les différences se font dans les détails : l’intensité, la rigueur tactique, la profondeur de banc, la régularité au haut niveau.
Cette élimination massive reflète les limites structurelles des clubs du continent. Trop dépendants de leurs individualités, souvent confrontés à des moyens financiers limités, ils peinent à suivre le rythme imposé par les cadors européens et sud-américains.
Pour rebondir, l’Afrique doit alors revoir sa copie. Mieux former, mieux préparer, mieux gérer. La Coupe du monde des Clubs n’est pas qu’un simple tournoi : elle représente un test grandeur nature.
En 2025, l’Afrique y a échoué à la Coupe du monde des Clubs. Mais cet échec peut aussi devenir le point de départ d’une vraie prise de conscience.