Coupe du monde 2034 : ce pays de l’Afrique du Nord demande à la FIFA d’accueillir les rencontres de l’une des poules

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Crédit Photo : TV5MONDE Afrique

L’Égypte a demandé à la FIFA d’accueillir les rencontres de l’une des poules de la Coupe du monde 2034 de football, organisée en Arabie saoudite, a indiqué le président de la fédération égyptienne lors de l’assemblée générale de la Confédération africaine (CAF), mercredi au Caire.

Les Pharaons, surnom de l’équipe d’Egypte, sont les premiers Africains à avoir disputé la Coupe du monde de football, en Italie en 1934.

S’adressant à Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football (FIFA), Hani Abou Rida a dit espérer que l’instance leur « accordera, à l’occasion de notre centenaire en 2034, l’honneur d’accueillir et d’organiser l’un des groupes du Mondial 2034, en tant qu’Africains et Égyptiens« .

« L’Arabie saoudite sera pleinement capable d’organiser une édition historique de la Coupe du Monde« , a-t-il ajouté, souhaitant « tout le succès » aux Saoudiens.

Seule candidate, l’Arabie saoudite a été officiellement désignée le 11 décembre organisatrice du Mondial-2034 lors du Congrès de la Fifa.

Le royaume deviendra ainsi le troisième pays arabe à accueillir la Coupe du monde de football, après le Qatar en 2022 et le Maroc en 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

Un recours croissant à la co-organisation de la Coupe du monde

L’Arabie saoudite, superpuissance en gestation du sport mondial, de la F1 aux futurs JO de l’e-Sport, en passant par les Jeux asiatiques d’hiver 2029,  s’est retrouvée seule candidate après le renoncement de l’Australie et de l’Indonésie, et la mise en sommeil des ambitions footballistiques de la Chine.

 Le royaume du Golfe, lancé dans une stratégie de diversification économique et d’amélioration de son image, s’est lancée dans la construction de stades et d’infrastructures d’accueil ultra-modernes dans l’optique d’accueillir les quelque 104 matches prévus selon le nouveau format du Mondial de football adopté en 2023 par la FIFA.

Dès la prochaine édition en 2026, qui se tiendra au Canada, aux États-Unis et au Mexique, le Mondial réunira 48 équipes, contre 32 auparavant, qui s’affronteront lors de 104 rencontres réparties sur un calendrier de 56 jours.

Selon Gianni Infantino, cette nouvelle formule permettra d’augmenter les revenus en termes de diffusion, de sponsors et d’hospitalités, mais fera également porter un coût économique et écologique encore plus lourd sur les pays organisateurs, qui cherchent désormais à présenter des candidatures communes pour être en mesure d’accueillir l’ensemble des rencontres et des sélections.

Ainsi, le « Mondial du centenaire » prévu en 2030 unira pas moins de six pays : le Maroc, l’Espagne et le Portugal, organiseront conjointement la compétition avec l’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay, qui accueilleront seulement une poignée de matches de la phase de poules. Un montage inédit depuis la première édition du tournoi en 1930, qui ne réunissait alors que 13 sélections en Uruguay.

Si cette demande venait à être acceptée par la FIFA et Riyad, l’Égypte pourrait ainsi devenir le quatrième pays arabe à accueillir des matchs de Coupe du monde, après le Qatar, le Maroc et l’Arabie saoudite.

Comme lors de l’édition 2022 au Qatar, la compétition aura lieu en hiver ou à la fin de l’automne, à condition de composer avec le mois de ramadan, attendu en décembre.

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