Pour la Coupe du Monde 2030, l’Espagne vient de retourner sa veste contre le Maroc.
La Fédération royale espagnole de football a exprimé son ambition d’accueillir le match le plus prestigieux de la compétition, à savoir la finale, au mythique stade Santiago Bernabéu, à Madrid.
Ce stade, fraîchement rénové, répond à toutes les exigences de la FIFA avec sa capacité d’accueil impressionnante, sa modernité et sa visibilité internationale. Pedro Rocha, président du comité de gestion de la fédération, a affirmé que la répartition des matchs serait décidée en concertation avec tous les partenaires, mais a clairement souligné que l’Espagne possède des atouts stratégiques décisifs, plaçant ainsi Madrid en position idéale pour l’accueil de l’événement phare.
De son côté, le Maroc, qui espérait décrocher la finale ou le match d’ouverture de la compétition, voit ses ambitions mises à mal. Le royaume chérifien avait misé sur des infrastructures modernes, comme le complexe Mohammed VI à Casablanca, et une stratégie de rayonnement régional, en jouant sur son rôle de leader sportif et diplomatique en Afrique.
Cependant, les récentes discussions révèlent que le Maroc pourrait être relégué à un rôle secondaire, se voyant attribuer uniquement des matchs de groupes ou des huitièmes de finale. Cette évolution soulève des préoccupations concernant l’impact médiatique et diplomatique du pays dans ce tournoi, d’autant plus qu’il s’agira du centenaire de la Coupe du Monde.
Ainsi, bien que la candidature commune reste en place pour la Coupe du Monde 2030, le Maroc pourrait perdre une partie de son prestige dans un événement de cette envergure, au profit de ses voisins ibériques dont l’Espagne, plus engagés sur le plan logistique et politique.