Pour la Coupe du monde 2030, le gouvernement marocain a pris la mesure de l’événement avec beaucoup d’action concrète sur le terrain.
Lors d’une interview avec Med Radio, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a annoncé que le gouvernement est en train de mettre au point un «code pénal spécial pour le Mondial 2030».
Ce code inclura principalement des lois concernant les stades et leurs environs. «Nous envisageons d’installer des tribunaux directement à l’intérieur des stades», a précisé Ouahbi.
En cas de comportement inapproprié d’un spectateur, qui ne constituerait pas un délit mais nécessiterait un procès-verbal, « nous pourrions ordonner son expulsion immédiate du territoire national. Nous ne pouvons pas le placer en détention, car nous ne connaissons pas son état de santé et nous ne pouvons prévoir sa réaction face à l’incarcération. Si un incident devait survenir en prison, cela pourrait ternir l’image de la Coupe du monde», a-t-il expliqué.
«C’est pourquoi nous travaillons activement sur ce dossier, conformément aux exigences de la FIFA», a souligné le ministre.
Pour rappel, la FIFA a ouvert un bureau à Rabat la semaine dernière, en préparation du Mondial 2030.
Le Maroc deviendra le deuxième pays africain à organiser la Coupe du monde, après l’Afrique du Sud en 2010, à la suite de cinq candidatures infructueuses.
La Fifa dispose de plusieurs bureaux régionaux à travers le monde, dont quatre déjà implantés en Afrique : à Dakar (Sénégal), Brazzaville (République du Congo), Kigali (Rwanda) et Johannesburg (Afrique du Sud), selon son site officiel.