La préparation de la Coupe du monde 2026 a pris une nouvelle tournure politique, les États-Unis ayant apparemment refusé l’entrée sur leur territoire à la délégation iranienne avant le tirage au sort officiel du tournoi.
La Coupe du monde, qui sera organisée conjointement par les États-Unis, le Mexique et le Canada, prévoit de procéder au tirage au sort de la phase de groupes le 5 décembre 2025 à Washington D.C.
Cet événement déterminera le calendrier des matchs du tournoi à 48 équipes, le plus grand de l’histoire de la FIFA.
Alors que l’enthousiasme continue de grandir autour de la compétition, en particulier pour les pays hôtes, la géopolitique a une fois de plus éclipsé les préparatifs.
Les responsables iraniens bloqués
Selon Morocco World News, les autorités américaines ont refusé d’accorder des visas à des responsables iraniens du football, notamment au président de la fédération Mehdi Taj, à l’entraîneur de l’équipe nationale Amir Ghalenoei et à sept autres membres de la Fédération iranienne de football (FFI).
“La liste comprend le président de la fédération Mehdi Taj, l’entraîneur de l’équipe nationale Amir Ghalenoei et sept autres responsables”, a déclaré le porte-parole de la FFI, Amir-Mehdi Alavi, aux journalistes.
La FFI a depuis fait appel au président de la FIFA, Gianni Infantino, pour qu’il intervienne et tente de faire annuler cette décision.
Les relations entre les États-Unis et l’Iran sont tendues depuis des décennies, et les restrictions en matière de visas pour les Iraniens ont été encore renforcées sous l’ancien président américain Donald Trump.
Les analystes suggèrent que la dernière interdiction de voyager reflète les tensions politiques actuelles plutôt que des considérations sportives.
Au début de l’année, les spéculations allaient bon train quant à la participation de l’Iran à la Coupe du monde, qui pourrait être menacée en raison des restrictions d’entrée imposées par les États-Unis, bien que la FIFA ait insisté sur le fait que les équipes qualifiées ne seraient pas exclues.
Des inquiétudes plus larges concernant la Coupe du monde 2026
Cette controverse s’ajoute à une liste croissante de problèmes hors du terrain à l’approche de la Coupe du monde.
Le président Trump a récemment déclaré que les États-Unis bloqueraient toute tentative d’exclure Israël du tournoi, une déclaration qui a suscité un vif débat dans les cercles footballistiques mondiaux.
Avec 11 des 16 villes hôtes situées aux États-Unis, la politique du gouvernement américain en matière de visas et d’entrée sur le territoire pourrait avoir une incidence considérable sur la façon dont le tournoi sera vécu par les joueurs, les officiels et les supporters des pays dont les relations avec Washington sont tendues.