Écrasé par l’Argentine lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Amérique du Sud (4-1), le Brésil, dans le creux de la vague, semble avoir aujourd’hui perdu ses lettres de noblesse.
Pour autant, il ne faut pas s’inquiéter pour la Seleção, puisqu’elle pourrait remporter la Coupe du monde 2026. Et voici pourquoi.
Le problème quand on parle énormément avant une rencontre, c’est qu’il faut assumer et ne pas passer totalement à côté sur le pré.
Déjà qualifiée avant cette 15 e journée des éliminatoires de la Coupe du monde, l’Albiceleste, championne du monde en titre s’il faut le rappeler, a giflé le Brésil au Monumental de Buenos Aires (4-1) et étalé sa série d’invincibilité face au Brésil sur six ans (4 défaites, 1 nul).
Cette débâcle cinglante laissera des traces, certes, mais elle va surtout permettre à la bande à Vinícius Júnior de redescendre sur terre, de prendre conscience de son réel niveau, et se remettre le bleu de chauffe.
L’attaquant du Real Madrid a été clair en conférence de presse : « Aujourd’hui, nous arrivons aux vestiaires et il n’y a pas grand-chose à dire. Nous avons très mal joué et l’Argentine a joué un excellent match devant ses supporters… Nous devons repenser tout ce que nous faisons. Il ne reste qu’un an avant la Coupe du monde, j’ai déjà joué une Coupe du monde et je ne veux pas perdre à nouveau. »
Le chambrage argentin a été tellement loin qu’ils ont fait une minute de silence pour « la mort du foot brésilien » . Il ne reste plus qu’à le ressusciter.
Coupe du monde 2026 : Carlo Ancelotti pourrait tout changer
Suite à cette énième humiliation, pire défaite de l’histoire de la Seleção en qualifications, Dorival Junior, le sélectionneur du Brésil, est plus que fragilisé.
Selon Globo Esporte , les dirigeants de la confédération brésilienne de football (CBF) étudient les pistes pour remplacer celui qui a été nommé en janvier 2024.
Cela ne devrait pas trop bouleverser le bonhomme, qui, entre 2002 et 2023, a entraîné 20 clubs différents au Brésil avec une moyenne de sept mois passés sur les bancs.
Raison de plus pour amener de la stabilité avec Carlo Ancelotti. Ce n’est pas la première fois que « Don Carlo » est sollicité pour occuper ce poste, mais face à la détresse du football auriverde