À l’issue du récent sommet Russie-Afrique, une décision du Kremlin vient jeter une ombre sur les relations commerciales entre la mère patrie et le reste du monde.
En effet, le gouvernement russe a pris une mesure similaire à celle adoptée précédemment par l’Inde.
Le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a annoncé l’interdiction temporaire de l’exportation de riz.
Le principal objectif de cette initiative est de consolider le marché intérieur russe en préservant les ressources nationales.
Cette décision vise à assurer l’approvisionnement en riz sur le territoire russe et à stabiliser les prix dans le pays.
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Pour de nombreux pays africains, cette interdiction d’exportation de riz depuis la Russie représente un coup dur, car ils comptent parmi les importateurs majeurs de cette céréale.
Le riz est une denrée alimentaire essentielle dans de nombreux pays africains, et cette restriction d’exportation risque d’engendrer des difficultés d’approvisionnement et une hausse des prix sur le marché africain.
Il est important de noter que cette interdiction n’est que temporaire et sera levée dès le début de l’année 2024.
La Russie maintient ainsi sa volonté de poursuivre des échanges commerciaux fructueux avec les pays africains dès que les conditions intérieures le permettront.
Par ailleurs, il convient de souligner que malgré l’interdiction d’exportation, le riz en provenance de Russie pourra toujours être acheminé vers l’Afrique, mais uniquement sous forme d’aide humanitaire.
Cette disposition permettra de répondre aux besoins alimentaires urgents dans les pays africains, en particulier en cas de crises humanitaires.
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