Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre la Russie pour sa guerre en Ukraine, visant la production de drones et ses revenus énergétiques.
L’annonce des sanctions canadiennes supplémentaires est intervenue en marge d’une réunion des chefs de la diplomatie des pays du G7 (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon) au Canada, au cours de laquelle ils doivent à nouveau afficher leur soutien à Kiev.
« Le Canada reste inébranlable dans son engagement envers la souveraineté de l’Ukraine et son peuple, qui défend avec force ses droits devant les agissements belliqueux et hostiles » du président russe Vladimir Poutine, a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand.
« Le Canada continuera d’intensifier la pression au moyen de sanctions, en coordination avec ses alliés et partenaires, jusqu’à ce que la Russie mette un terme à son invasion injustifiée de l’Ukraine », a-t-elle dit.
Son homologue ukrainien Andriï Sybiga a appelé le G7 à continuer à investir dans la fabrication de missiles et de drones, et la défense aérienne de l’Ukraine, soulignant que « Poutine se fait toujours l’illusion qu’il peut gagner ».
Les sanctions canadiennes visent 13 personnes et 11 entités, dont plusieurs sont impliquées dans la création et la mise en œuvre du programme de drones de la Russie, selon un communiqué.
« Plusieurs entités russes spécialisées dans le gaz naturel liquéfié ont également été sanctionnées, puisque la Russie continue de compter sur les revenus énergétiques pour financer sa guerre d’agression contre l’Ukraine », ajoute le texte du communiqué.
Ces sanctions visent également 100 navires de la flotte fantôme russe.
Ces mesures sont largement conformes aux sanctions récemment annoncées par les Etats-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni.
L’Ukraine a été ces dernières semaines la cible d’attaques russes redoublées sur ses infrastructures énergétiques, à l’approche de l’hiver. Côté diplomatique, les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie sont au point mort.
© Avec l’Agence France-Presse