En Guinée-Bissau, le Général Denis N’canha a annoncé publiquement le Coup d’Etat contre Umaro Sissoco Embaló. Il a lu le communiqué ce 26 novembre 2025 mettant fin au règne du président.
Dans son communiqué, il a également fermé les frontières et déclaré avoir un contrôle total sur le pays. Par ailleurs, il a suspendu le processus électoral.
Dimanche dernier a eu lieu en Guinée-Bissau, l’élection présidentielle. Umaro Sissoco Embaló, chef d’État sortant disait l’avoir emportée avec 65 % des suffrages, selon son propre décompte des voix.
Ces dernières heures, son camp et celui de son principal adversaire, l’outsider Fernando Dias da Costa, revendiquaient tous deux la victoire.
Le vote s’était déroulé dans le calme, mais en l’absence du principal opposant, Domingos Simões Pereira, empêché de se présenter.
Son parti, le puissant Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), avait néanmoins apporté son soutien à Fernando Dias.
Le Général Denis N’canha devancé par Umaro Sissoco Embaló
Avant que le Général Denis N’canha n’annonce publiquement le Coup d’Etat, Umaro Sissoco Embaló, avait déjà alerté Jeune Afrique.
Umaro Sissoco Embaló est arrêté de même que le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé.
Notons que la Guinée-Bissau est un petit pays d’Afrique de l’Ouest de 36 120 km2. Au Nord du pays lusophone (qui parle portugais), on trouve le Sénégal.
A l’est et au sud-est de la Guinée-Bissau, il y a la république de Guinée, dirigée par Mamadi Doumbouya depuis le putsch d’Alpha Condé en 2021.