Le coup d’État militaire en République de Guinée-Bissau continue à susciter des réactions au sein de la communauté internationale.
Le vendredi 28 novembre 2025, l’Organisation des Nations Unies (ONU), s’est prononcée par rapport à ce coup de force ayant renversé le président Umaro Sissoco Embaló.
En effet, l’organisation mondiale condamne avec la plus grande fermeté, le coup d’État militaire du mercredi 26 novembre 2025 en Guinée-Bissau.
L’institution a tenu à rappeler que « le renversement des autorités élues quelques jours seulement après les élections nationales constitue une grave violation de l’ordre constitutionnel et des principes démocratiques ».
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, se dit très inquiet par rapport à cette situation qui secoue actuellement ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Pour lui, mépriser « la volonté du peuple qui a voté pacifiquement lors des élections générales du 23 novembre constitue une violation inacceptable des principes démocratiques ».
À cet effet, António Guterres a exhorté au « rétablissement immédiat et inconditionnel de l’ordre constitutionnel ».
Le Secrétaire général de l’ONU a par ailleurs, appelé à la retenue et au respect de l’État de droit.
Mieux, António Guterres prône un recours au dialogue constructif, pacifique et inclusif pour la résolution du différend.
Pour rappel, le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a été renversé le mercredi 26 novembre 2025 par un coup d’État militaire.
Un coup de force qui est intervenu alors que les Bissau-Guinéens se sont rendus le dimanche 23 novembre 2025 aux urnes pour élire leur nouveau dirigeant et étaient en attente des résultats.
Au lendemain de ces événements, le pays est entré en phase de transition avec l’investiture du général Horta N’Tam en tant que président de la transition de la Guinée-Bissau.