Après le coup d’État qui a secoué le Niger le 26 juillet, la situation dans la région est de plus en plus tendue, comme en témoigne le dernier communiqué conjoint du Mali et du Burkina Faso.
Dans ce communiqué, le Mali et le Burkina Faso ont exprimé leur soutien envers les putschistes nigériens, prenant ainsi position dans la crise politique qui sévit au Niger.
Ces deux États ont fermement condamné toute tentative d’intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le pays.
La déclaration ne s’est pas arrêtée là, car le Mali et le Burkina Faso sont allés encore plus loin en adressant une menace sérieuse à la CEDEAO.
Ils ont averti l’organisation régionale que toute tentative d’intervention militaire serait considérée comme une déclaration de guerre.
Une telle posture souligne l’ampleur des enjeux et l’implication des États voisins dans la situation du Niger.
Il est important de rappeler que le Mali et le Burkina Faso eux-mêmes ont des dirigeants issus de coups d’État.
Ces précédents pourraient expliquer leur position de soutien envers les putschistes nigériens, mais cela complique également la situation politique dans la région et met en lumière les tensions existantes entre certains États membres de la CEDEAO.
Cette escalade des tensions est préoccupante, car elle risque d’aggraver la situation déjà critique au Niger.
🚨Coup d’état au #Niger : selon un communiqué conjoint, lu à la télévision, le Burkina Faso et le Mali mettent en garde la @ecowas_cedeao contre toute intervention au Niger. Une intervention qui «s'assimilerait à une déclaration de guerre contre le #Burkina et le #Mali».… pic.twitter.com/kNDL8HliiL
— LSI AFRICA (@lsiafrica) July 31, 2023
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