Coup d’État au Gabon : la CEEAC lève les sanctions infligées au pays

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Credit Photo : Jeune Afrique

La Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a décidé de lever les sanctions infligées au Gabon suite au coup d’État militaire qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba.

C’est désormais la fin de la bataille diplomatique entre les nouveaux hommes forts du Gabon et la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale.

En effet, ce samedi 09 mars 2023, s’est tenue à Malabo en Guinée-équatoriale la Conférence des chefs d’États et de gouvernement de la CEEAC.

À l’issue de cette conférence, les sanctions contre le Gabon suite au coup d’État perpétré le 30 août 2023 par Brice Oligui et ses hommes ont été levées.
De même, le pays a été réintégré au sein des instances de cette organisation de l’Afrique Centrale.

L’annonce a été faite par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Régis Obanga Ndiaye. Il a également fait savoir que le siège de l’organisation restait au Gabon.

« La conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, réunie à Malabo en Guinée-équatoriale, a décidé de la levée des sanctions et de la réintégration de la République gabonaise au sein de la CEEAC. Par ailleurs, les chefs d’État ont décidé de manière définitive, le maintien du siège de la CEEAC à Libreville », a déclaré le chef de la diplomatie gabonaise.

Notons que le siège avait été délocalisé suite au coup d’Etat contre le régime d’Ali Bongo Ondimba, le 30 aout 2023, au lendemain de sa réélection pour un troisième mandat à la tête du Gabon.

Il convient de noter que le retour du Gabon au sein de la CEEAC est le fruit d’une diplomatie offensive du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui est allé rencontrer dans leurs pays respectifs chacun des chefs d’État des pays membres, à l’exception de l’Angolais Joâo Lorenzo.

Par ailleurs, rappelons que lors du dernier sommet extraordinaire de l’organisation qui s’est tenu en décembre, les chefs d’Etat avaient maintenu les sanctions, en attendant la mise en œuvre concrète du calendrier de retour à l’ordre constitutionnel.

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