Côte d’Ivoire : violents affrontements entre les forces de l’ordre et les détenus à la MACA (vidéo)

Côte d'Ivoire : violents affrontements entre les forces de l'ordre et les détenus à la MACA (vidéo)

Crédit photo : ifex.org

En Côte d’Ivoire, de violents affrontements ont eu lieu ce lundi 14 avril 2025 au Pôle pénitencier d’Abidjan (ex-MACA).

Selon des informations recueillies sur la toile, les émeutes auraient débuté suite à la restriction des sorties sur le territoire carcéral du Pôle Pénitentiaire d’Abidjan.

Les autorités auraient interdit aux prisonniers de sortir de leur bâtiment comme à leur habitude.

Auparavant, les détenus sortaient de 8h30 à 16h, mais désormais, il leur aurait été signifié que personne ne sortirait, ce qui aurait provoqué la révolte des prisonniers.

Sur la toile, des vidéos de l’affrontement ont circulé, montrant effectivement des émeutes entre les détenus et les forces de l’ordre.

Autre fait étonnant, les détenus scandaient le nom de l’ex-président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.

« On veut Gbagbo, on veut Gbagbo », pouvait-on entendre. Ainsi, la réaction des détenus soulève une question : Y aurait-il de la manipulation politique derrière l’émeute ?

Gbagbo derrière les affrontements?

La Côte d’Ivoire s’apprête à effectuer une élection présidentielle en octobre 2025.

L’ex-président, bien qu’inéligible en raison d’une condamnation pénale et radié de la liste électorale, reste déterminé à être candidat aux prochaines élections présidentielles.

« Nous allons aller aux élections et nous allons gagner les élections », a assuré M. Gbagbo lors d’un rassemblement à Dabou (sud-est) devant plusieurs milliers de militants le 12 avril 2025.

L’ex-président, âgé de 79 ans, a écopé de 20 ans de prison pour des faits liés à la grave crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait quelque 3.000 morts.

Il a été acquitté par la justice internationale et a pu rentrer en Côte d’Ivoire mais faute d’amnistie du président Alassane Ouattara après sa condamnation ivoirienne, il ne peut pas être réinscrit sur la liste électorale.

Il faut rappeler que  la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké avait également connu, quelques jours auparavant, des bousculades liées à une tentative d’évasion. Les affrontements ont occasionné la mort d’un détenu.

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