Suite au rejet de la candidature de Laurent Gbagbo, la tension autour des élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire est devenue électrique. Mais dans le souci d’apaiser la population, le président de la CEI, M. Koulibaly-Kuibiert Ibrahim, a tenu à expliquer le processus de réinscription de l’ancien président de la République sur cette fameuse liste.
“La Cour Africaine a rendu une décision ordonnant à la commission électorale de réintégrer le Président Gbagbo sur la liste électorale.
Le protocole (de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples) se trouve dans l’ordonnancement juridique au niveau le plus haut.
Parce que conformément à l’article 123 (de la constitution ivoirienne), les accords et traités ont une autorité supérieure à celle des lois dès lors qu’elles (qu’ils) sont ratifiées.
Donc il n’y a pas de soucis là-dessus. Mais ce dont il est question, c’est l’application de la décision de la Cour qui est l’émanation du protocole.
Est-ce que cette disposition peut s’appliquer ? Oui, elle peut s’appliquer à condition que l’État prenne des mesures nationales pour domestiquer cette décision qui vient contredire nos normes internes. C’est ce qu’on appelle le droit positif.
La CEI jusqu’à preuve du contraire n’a pas reçu de la part de l’État, toute décision lui enjoignant d’exécuter cette décision”, a-t-il déclaré.
Cela dit, la balle est dans le camp du gouvernement ivoirien. C’est donc à l’État de donner son approbation pour l’application du jugement de la Cours Africaine des droits de l’homme et des peuples.
Mais en attendant la réaction des autorités compétentes de la Côte d’Ivoire, la situation de Laurent Gbagbo continue de diviser l’opinion publique du pays.
Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), de Laurent Gbagbo continue de dénoncer une manœuvre politique jugée, honteuse