La variole du singe continue de se propager en Côte d’Ivoire. Selon plusieurs plateformes ivoiriennes, quatre (4) nouveaux cas ont été enregistrés en juillet 2024 dans la commune de Yopougon dans le district d’Abidjan.
En effet, selon les médias locaux, la nouvelle a été annoncée par le directeur général de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) dans un communiqué officiel.
Selon le directeur de l’INHP, ces quatre nouveaux cas détectés sont des cas non-mortels de variole du singe (monkey pox ).
« Quatre cas confirmés non-mortels de variole du singe ont été signalés à Yopougon », a indiqué le directeur général de l’Institut National d’Hygiène Publique.
Ainsi, selon les informations, les quatre nouveaux cas confirmés non-mortels de variole du singe enregistrés, portent à six le nombre total de cas détectés courant juillet en Côte d’Ivoire.
Plus tôt, mardi 30 juillet 2024, le ministère de la Santé avait annoncé un cas à Tabou (sud-ouest, à 480 km d’Abidjan) et un autre dans la commune de Koumassi, à Abidjan.
En effet, le diagnostic qui a permis de révéler qu’il s’agissait de la variole du singe a été effectué après l’analyse des échantillons biologiques par les instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar au Sénégal.
Toutefois, le ministre ivoirien de la santé notifie que »les quatre nouveaux cas et les deux autres cas antérieurs sont pris en charge et l’évolution clinique est favorable ».
Notons que le virus de la variole du singe peut se transmettre de l’animal à l’homme, ou d’homme à homme.
Mais en ce qui concerne les six cas détectés en Côte d’Ivoire, la chaîne de transmission n’a pas encore été identifiée avec certitude.
Par ailleurs, rappelons que la variole de singe est une maladie infectieuse qui se manifeste par des symptômes tels que la fièvre, les céphalées, les douleurs musculaires et dorsales, une fatigue intense et des ganglions, dans un premier temps, puis ensuite, débute l’apparition de boutons (papules, vésicules et pustules).