En faveur de la CAN 2023, qui se tiendra en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, plusieurs déguerpissement des petits commerces sont en cours dans la capitale abidjanaise. Même des quartiers ne sont pas épargnés.
Une situation qui laisse plusieurs personnes dans le désarroi. Sur les réseaux sociaux, l’image d’une dame qui a tout perdu n’a pas manqué de faire parler les internautes.
Son restaurant qui lui permettait de joindre les deux bouts a été totalement démoli à Adjamé 220 logements.
Selon les informations, la dame se nomme N’chou Bertine et est veuve depuis 6 ans avec 4 enfants et un petit-fils dont elle a la charge complète.
La réaction des internautes ne s’est pas fait attendre
« Oui, les gens vont grouper sur elle pour lui faire des dons par ci et par là, c’est bien. Est-ce la seule en tendresse, est-ce même la solution qu’elle recherche hier indépendante aujourd’hui mendiante ».
« Vraiment ! La Côte d’Ivoire est un pays où la majeure partie des personnes qui sont dans le secteur informel s’occupent de famille entière ce qui est le cas probablement de cette pauvre dame.
Que fera t-elle si elle ne peut effectuer son petit commerce pour nourrir ses enfants ? Que deviendront ces enfants ? Qui paiera ses factures, son loyer ? Vu qu’en Côte d’Ivoire il n y a pas de revenus versés aux citoyens garantissant le minimum vital.
C’est bien de vouloir tout casser, mais il faudra penser aux répercussions sur les familles.
L’avenir d’un pays se base sur les générations futures (les enfants) si les parents ne sont pas capables de les encadrer avec le minimum, notre pays court à la dérive.
L’Etat ou le secteur privé ne peuvent pas employer toute cette masse de personnes. Nous ne sommes pas encore arrivés au stade de l’Europe où on dégage tout.
En voulant trop bien faire, on risque de créer une hémorragie qui pourrait être mortelle pour la population. La CAN c’est bien, ça apporte beaucoup au pays, mais sachez qu’on vit après la CAN », peut-on lire dans les commentaires.
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