En Côte d’Ivoire, une femme en situation de concubinage pourrait bientôt avoir les mêmes droits que celle qui est légalement mariée.
L’initiative provient de Assale Tiemoko, député-maire de Tiassalé.
Cette mesure consiste à protéger les femmes contre les « preneurs d’otages ». Selon Assale Tiemoko, « après 10 ans de vie commune sous le même toit sans mariage légal, la femme doit bénéficier de la protection de la loi ».
Il ajoute que « 10 ans est un délai suffisant pour qu’on considère le concubinage comme un mariage de fait ».
Une telle considération produira des effets de droits pour la femme que les lois doivent protéger dans cette situation.
« Notre pays ne peut pas continuer à fermer les yeux sur un réel problème de société. On ne peut pas fermer les yeux sur un « crime social » commis par des hommes contre des femmes qu’ils prennent en otage pendant des décennies et qui se retrouvent dans les rues les mains vides, la vie détruite et des enfants sur les bras », a indiqué Assale Tiemoko, député-maire.
« On doit se pencher sur cette triste situation dans laquelle se trouve la majorité des femmes dans notre pays.
Nous devons faire ce débat au parlement. Je proposerai une loi dans ce sens. Soit, on reconnaît le mariage coutumier ou religieux, soit on trouve une solution.
Dans tous les cas, cette situation ne peut plus continuer », a-t-il conclu.