En Côte d’Ivoire, le pasteur Yannick Djatti a partagé, lors d’une prédication, l’histoire d’une jeune fille qui a ignoré sa mère devant ses camarades.
Selon l’homme de Dieu, la fille avait honte de présenter sa mère, vendeuse de galettes, à ses amis.
« Beaucoup d’entre vous remplissent les églises, mais méprisent leurs parents biologiques. Vous pensez que la bénédiction d’un pasteur peut annuler les paroles de malédiction prononcées par un parent.
Mais je peux affirmer dans mon esprit que l’autorité des parents est prédominante sur celle de celui qui te bénit à l’église. Car moi, je te parle par un lien spirituel, mais eux te parlent par un lien de sang.
Ta mère, celle qui parle sur ta vie, a connu les douleurs de l’enfantement. Moi, peut-être que j’ai connu des douleurs spirituelles, mais elle, elle a porté les douleurs physiques, ses entrailles ont tressailli pour toi.
Beaucoup d’entre vous remplissent les églises, mais sont aussi remplis de malédictions, parce que vos parents, qui sont vos premiers prophètes, ont prononcé des paroles sur vous, et vous les avez prises à la légère.
Une jeune fille, par exemple, est allée à l’école jusqu’à l’université grâce aux galettes que sa maman vendait. Mais elle avait honte de dire à ses amis que cette vendeuse de galettes était sa mère. Un jour, en présence de ses camarades, elle a ignoré sa maman et ne l’a pas présentée comme telle.
Sa mère, ayant vu cela, lui a dit : “Si ce sont les galettes que j’ai vendues qui t’ont permis d’aller à l’école, alors tu viendras t’asseoir ici pour vendre des galettes avec moi.”
La jeune fille a terminé ses études, mais n’a jamais trouvé de travail. Finalement, elle est devenue vendeuse de galettes au bord de la route. Voilà la puissance des paroles des parents », a affirmé le révérend.