A moins de deux mois avant le début de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, un candidat en lice pour succéder à Alassane Ouattara, notamment le représentant de l’ADCI, Tiémoko Antoine Assalé, envisage fortement d’instaurer un service obligatoire s’il est élu. L’idée serait, selon le politicien, de « restaurer la discipline, renforcer les valeurs et préparer une jeunesse responsable au service de la Nation ».
Outre l’intention d’instaurer un service militaire obligatoire en Côte d’Ivoire, Tiémoko Assalé a aussi dévoilé les grandes lignes de son programme, annonçant qu’il prévoyait également d’élaborer une politique stricte au regard de l’utilisation des réseaux sociaux par la population.
Il envisage notamment d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 18 ans. Mais pas que, puisque les mineurs se verront aussi interdire l’accès aux boîtes de nuit et maquis, si Tiémoko Antoine Assalé est élu pour succéder à Alassane Ouattara.
« Lorsque nous accéderons au pouvoir, l’accès aux réseaux sociaux, boîtes de nuit et maquis sera strictement interdit aux jeunes de moins de 18 ans. Un service militaire obligatoire sera instauré pour tous les jeunes. Il s’agit de mesures fortes pour restaurer la discipline, renforcer les valeurs et préparer une jeunesse responsable au service de la Nation », a-t-il déclaré dans les propos rapportés par des sources locales.
Un programme bien spécial du candidat à l’élection présidentielle, qui va toutefois devoir patienter avant de tenter de récolter le maximum de votes pour accéder à la magistrature suprême.
Pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, 60 personnes, parmi lesquelles on compte Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, Laurent Gbagbo, bien qu’exclu de la liste électorale ou encore Tidjane Thiam, ont déposé leur candidature au niveau de la CEI.
La Commission Electorale Indépendante va donc transmettre la liste au Conseil constitutionnel qui va, lui, devoir établir la liste définitive des candidats.
Déjà à partir de début septembre, la liste définitive des candidats retenus devrait être connue, et marquer un dernier tournant dans le programme de la prochaine élection.
Jusque-là, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, respectivement exclus de la liste électorale, devraient être situés sur leur sort, quant à leur participation ou non, au scrutin.