En Côte d’Ivoire, le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques a annoncé la levée des « restrictions sur la filière porcine et a autorisé la reprise des activités dans les zones affectées par le Peste porcine africaine (PPA) ».
Cette levée de restriction cible également « toutes les zones précédemment affectées ».
Cette décision du ministère des Ressources animales et halieutiques intervient après de rigoureuses enquêtes épidémiologiques et des contrôles sanitaires concluants, confirmant l’efficacité des mesures prises pour circonscrire la maladie.
La levée des restrictions permet la reprise progressive des activités d’élevage porcin, une excellente nouvelle pour l’ensemble des acteurs de la filière. Toutefois, le ministère appelle à la vigilance et au respect des mesures de sécurité, un impératif pour la pérennité de la filière porcine.
« Bien que la situation soit désormais sous contrôle », le ministère souligne que « la vigilance est plus que jamais de mise », tout en prévenant que « la PPA est une maladie virale hautement contagieuse, sans traitement ni vaccin ».
Pour prévenir toute résurgence, des mesures de police sanitaire restent en vigueur, notamment le recensement continu des élevages, des marchés et des abattoirs de porcs, renseigne la note du ministère des ressources animales.
Le ministère assure, par ailleurs, qu’il y aura toujours une surveillance sanitaire renforcée des exploitations et des lieux de rassemblement, ainsi que le contrôle strict des mouvements des porcs, de leurs produits et sous-produits.
La reprise des activités d’élevage dans les zones impactées est conditionnée au respect scrupuleux des réglementations en vigueur, mentionne la note. Il est requis, désormais, une autorisation préalable du ministère pour s’engager dans l’élevage porcin.
Les éleveurs concernés sont priés de se conformer à certaines obligations, notamment « la déclaration officielle de leurs activités, produire la signature et l’application durable d’une charte de biosécurité, effectuer la désinfection et avoir un vide sanitaire complet de l’exploitation », exhorte le ministère.