Tidjane Thiam, après avoir annoncé sa participation à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, avance peu à peu les pions pour augmenter ses chances de succéder à Alassane Ouattara.
Et ceci passe par la présentation d’un bref aperçu de ses projets, qui sont tous, à l’avantage de la population ivoirienne.
En effet, le président élu du principal parti d’opposition ivoirien, le PDCI, a récemment promis de faire des entrepreneurs ivoiriens, des milliardaires en dollars, s’il est élu président de la République.
« Je suis déterminé à faire en sorte que beaucoup d’Ivoiriens s’enrichissent. J’espère même amener certains d’entre eux à être des milliardaires en dollars. Ce seront des entrepreneurs et non des fonctionnaires milliardaires », a-t-il annoncé.
Une déclaration sur laquelle il a tenu à faire une précision : « Il faut apporter une nuance, ce seront les entrepreneurs, et pas les fonctionnaires milliardaires ».
Sous le feu des critiques depuis l’annonce de sa candidature, Tidjane Thiam n’a pas une nouvelle fois échappé aux invectives sur la toile après cette nouvelle promesse.
«il ne devrait même pas être candidat»
Au lendemain de l’annonce de sa candidature, l’ancien patron du Crédit Suisse a essuyé une opposition radicale de Jean-Louis Billon, homme politique ivoirien.
Ce dernier avait fermement condamné cette décision de Tidjane Thiam, estimant qu’il ne devrait même pas se présenter.
« Par décence, il ne devrait même pas être candidat. Je le dis en toute honnêteté. Quand le débat politique aura commencé, les lacunes seront trop importantes », avait déclaré Jean-Louis Billon qui impute à l’ancien banquier, une faible connaissance de la scène politique ivoirienne.
Et de poursuivre : « Tidjane, pour qui j’ai du respect, est parti en 2000 et il revient en 2023. Quand il partait, il y avait 18 millions d’habitants(…) On ne gère pas un pays par procuration. Moi, on ne me raconte pas la Côte d’Ivoire, je la vis. Lui, il est obligé de s’entourer d’une bande de ropéros (des hommes de main ndlr) qui lui disent ce qu’il faut faire ».