Sorti de prison le jeudi 6 novembre 2025 à 16 h, un jeune homme y est retourné le lendemain, vendredi 7 novembre, après avoir été arrêté vers 11 h à Gagnoa, en Côte d’Ivoire.
Selon la police, l’individu, armé d’une machette et d’un couteau, semait la panique aux abords de l’école primaire EPC Diarrassouba Ibrahim, dans le quartier Libreville de Gagnoa, ce vendredi vers 10 h 45.
Alertés par un appel anonyme, les agents de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Gagnoa se sont rapidement rendus sur les lieux.
À leur arrivée, le suspect, apercevant les forces de l’ordre, a pris la fuite. Mais après une courte course-poursuite, il a été maîtrisé et interpellé.
Lors de son arrestation, il avait en sa possession un téléphone portable qu’il venait tout juste de voler à l’une de ses victimes.
Fait marquant : après une vérification d’identité, il s’est avéré que l’homme, âgé de 24 ans, venait à peine de sortir de la maison d’arrêt de Gagnoa, moins de 24 heures plus tôt. Il a donc été reconduit à la prison dont il venait d’être libéré.
Son interpellation s’inscrit dans le cadre de l’opération Épervier, lancée depuis plusieurs mois par la Direction générale de la Police nationale.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont salué la réactivité et l’efficacité de la police. Cependant, d’autres ont dénoncé le manque de dispositifs de réinsertion sociale dans les prisons ivoiriennes.
On peut lire des commentaires comme :
« Voilà un autre débat qui doit être soulevé… La prison doit prévoir un volet réinsertion. Sans perspectives d’avenir, beaucoup retomberont dans le banditisme. Il faudrait qu’on leur enseigne des métiers à l’intérieur des geôles »;
« Cela prouve qu’il faut une véritable réinsertion pour ceux qui sortent de prison. D’autres en rient, mais c’est déplorable. C’est la société qui a échoué »;
« Cela me pose un véritable problème. Nos prisons sont-elles réellement des centres de détention et de correction, ou simplement des centres d’arrêt ? Néanmoins, bravo à la Police ».