Côte d’Ivoire : Sidiki Diabaté sous le feu des critiques pour son concert en hommage à Alassane Ouattara

Côte d’Ivoire : Sidiki Diabaté sous le feu des critiques pour son concert en hommage à Alassane Ouattara Sidiki Diabaté : mauvaise nouvelle pour l'artiste et ses fans

Credit Photo : DR

L’artiste malien Sidiki Diabaté fait face à une vague de critiques après l’annonce d’un concert en hommage au président ivoirien Alassane Ouattara, prévu le 18 octobre au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

L’événement intervient à quelques jours de l’élection présidentielle du 25 octobre, dans un contexte politique tendu.

Plusieurs internautes ivoiriens estiment que le timing est « inapproprié » et assimilent l’initiative à un soutien implicite au chef de l’État sortant.

« Le mieux aurait été d’organiser un concert pour la paix et la cohésion sociale. Sinon, franchement, si j’étais ADO moi-même, j’aurais demandé qu’on annule ce concert », a réagi un internaute.

D’autres interprètent l’événement comme une forme de campagne en faveur du président sortant, malgré les éclaircissements de l’artiste, qui explique vouloir exprimer sa gratitude envers Alassane Ouattara.

Pour lui, rendre hommage au président ivoirien n’est pas un crime et ne devrait pas lui attirer la colère des Maliens.

Il considère son geste comme une simple marque de reconnaissance envers le peuple ivoirien qui l’a accueilli et soutenu depuis le début de sa carrière.

« Je suis un griot d’ADO, je suis son fils… Je suis quelqu’un de reconnaissant. Ce n’est pas le gouvernement qui m’a donné l’argent pour faire ce concert.

J’ai fait toutes les démarches normalement comme il se doit.

Ce n’est pas l’État qui paie, c’est Sidiki sur fonds propres qui organise ce concert pour ADO. Je parle des bienfaits qu’il a apportés à ma famille et à ma culture », a-t-il affirmé.

Du côté malien, certains dénoncent son manque de soutien au président Assimi Goïta au profit du chef d’État ivoirien.

Rappelons que les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) demeurent mitigées.

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