Il est un peu plus de 14 heures lorsque l’alerte tombe au Commissariat de Séguéla, une source fiable annonce la présence de quatre individus, lourdement suspects, tapis dans une cour du quartier Bakayoko 2.
Des agresseurs nocturnes, armés, organisés, méthodiques. Devant cette information sensible, le Commissaire de Séguéla, Chef de service respecté pour son calme stratégique et sa rigueur opérationnelle, prend immédiatement la main. En quelques mots, fermes et précis, il dépêche une équipe d’intervention.
Sur place, les policiers, guidés par l’expérience du Commissaire, interviennent avec une coordination exemplaire.
En quelques minutes, les quatre suspects sont interpellés, neutralisés avant même d’avoir le temps de comprendre que leur cavale venait de prendre fin. Ils sont aussitôt conduits au commissariat, sur instruction du Procureur. Et très vite, les langues se délient. Un gang structuré, des aveux glaçants. Face aux enquêteurs, les suspects admettent appartenir à un gang spécialisé dans les agressions nocturnes à Séguéla et dans les alentours.
Leur dernière opération ?
Une attaque dans la nuit du samedi au dimanche 23 novembre, vers 1h du matin :
Les faits :
Une jeune fille, sortie tardivement, s’était fait arracher ses deux téléphones, un iPhone, un Tecno et une somme d’argent.
Les profils des interpellés :
1. C A, 20 ans se disant boulanger.
2. D J-M, 21 ans également se disant boulanger, domicilié à Bakayoko 2.
3. D A, 18 ans avec la même couverture professionnelle.
4. D L, 14 ans, mécanicien en herbe, trop tôt tombé dans les griffes de la délinquance.
Tous ont été placés en garde à vue pour la suite des investigations. La fouille opérée par les équipes du Commissaire de Séguéla révèle du matériel sans équivoque :
• 1 pistolet artisanal à canon scié
• 3 couteaux
• 1 arrache-clou
De quoi confirmer que le gang n’en était pas à ses premiers essais. Tous ont été déférés devant les tribunaux pour répondre de leurs actes.