À un mois des législatives, la question de la sécurité routière reste d’actualité pour les autorités du ministère des Transports au vu des nombreux déplacements pendant les campagnes.
La commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire a, le jeudi 27 novembre 2025 à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC) située au 16e étage de la tour E, donné un message fort pour interpeller les usagers de la route. 35 permis de conduire ont été sanctionnés sur 42 dossiers analysés.
Parmi les dossiers analysés, 15 concernaient les accidents mortels, 11 des accidents corporels, 10 accidents matériels et 6 pour les autres infractions, tous pour 18 tués et 24 blessés. Les sanctions vont de 3 mois à 5 ans pour 31 permis retirés de manière ferme à leur détenteur, 4 avec un sursis de 3 mois et une restitution tandis qu’il a été enregistré 5 cas d’absence. Des décisions fortes pour afficher la fermeté du gouvernement face aux accidents de la route.
Il est, entre autres, reproché aux conducteurs sanctionnés l’excès de vitesse, parfois sur des tronçons urbains très fréquentés, le non-respect des feux de signalisation, la conduite imprudente, le dépassement dangereux et le défaut de maîtrise.
À l’approche des législatives, la commission veut montrer qu’elle ne laisse rien au hasard et qu’elle manœuvre pour rendre les routes plus sûres. La lutte contre l’incivisme routier reste une priorité nationale qui devrait amener chacun à adopter un comportement citoyen et responsable au volant.