En Côte d’Ivoire, plus précisément à Bouaké, les pièces de 500 FCFA sont devenues indésirables, rendant les transactions difficiles.
C’est ce qui ressort d’un reportage de la RTI publié ce 31 janvier 2025.
Étrangement, le refus systématique de ces pièces par les commerçants et la population n’a aucun fondement légal.
Ce phénomène a commencé avec les pièces lisses de 100 F et de 250 F. Aujourd’hui, même les pièces de 500 F flambant neuves sont refusées.
À cet effet, le préfet de la région de Gbéké a réagi dans un communiqué.
COMMUNIQUÉ RELATIF À LA CIRCULATION DE LA PIÈCE DE CINQ CENTS (500) FCFA
Il me revient avec insistance que les pièces de cinq cents (500) FCFA sont refusées aux caisses de certains établissements financiers ainsi que dans certaines transactions commerciales dans la ville de Bouaké.
Je tiens à rappeler que le retrait de pièces de monnaie ou de billets de banque ne peut se faire qu’à la suite d’un communiqué officiel émanant des instances de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Je rassure donc l’ensemble de la population de Bouaké ainsi que les opérateurs économiques que les pièces de cinq cents (500) FCFA, n’ayant fait l’objet d’aucun communiqué officiel de retrait, restent valables et doivent être acceptées dans toutes les transactions commerciales et financières.
Les services de la Préfecture de Région se tiennent à disposition pour recenser tout cas de refus signalé.
Il faut noter que ce phénomène n’est pas seulement limité à Bouaké. L’année dernière, ces écarts ont été constatés aussi dans la ville de Séguéla.