Un village en Côte d’Ivoire est actuellement sous le joug d’un rhinocéros. L’animal a établi « domicile » dans la communauté, détruisant sur son passage, les biens des villageois, qui ne savent plus à quel saint se vouer.
En effet, dans un récent reportage sur la chaîne ivoirienne NCI, le cauchemar des habitants d’un village ivoirien a été mis en lumière. Les habitants installés sur le site du Fetekro, subissent en effet la colère d’un rhinocéros.
Échappé d’un parc, l’animal sauvage se permet de détruire les champs et terrorise les villageois, en débarquant à l’improviste dans leur domicile. S’en suit souvent la destruction de nombreux biens, comme l’a montré le reportage.
Le rhinocéros étant le plus gros mammifère terrestre, juste après les éléphants, il est quasiment impossible à ses victimes d’engager des actions personnelles qui pourront l’obliger à quitter les lieux.
Les villageois subissent donc avec amertume, la présence de la bête dans leur milieu de vie, et ont fait appel afin qu’une solution rapide soit trouvée pour le remettre dans son environnement de prédilection.
Fort heureusement, l’animal ne s’est pas encore physiquement attaqué aux habitants de la communauté jusqu’ici. Les victimes se plaignent donc uniquement pour leurs champs et leurs biens, qui ont complètement été détruits par l’animal aux doubles cornes.
Sur les quelques personnes interviewées durant le reportage, tous ont formulé un seul et unique vœu : le retrait de l’animal dans leur milieu de vie, dans le plus bref délai. La seule solution pour éviter le pire.
Champs de manioc ou de taro, le rhinocéros ne laisse rien passer. Depuis son égarement du parc, l’animal sème la terreur et provoque la psychose auprès des villageois installés sur les terres du nouveau site du Fetekro.
« Avec ses cornes, il a détruit notre mur et détruit des barriques. Mon champ de manioc, il a tout déraciné, il n’y a plus rien. Le rhinocéros est laissé dans la nature. Il est ici tous les jours », a assuré la cheffe de la communauté.
Une autre victime bien plus terrifiée par la situation, affirme : « Moi, je veux que le rhinocéros quitte chez nous, il faut qu’ils l’emmènent loin de nous. Cet animal n’est ni un mouton, ni un cabri ».
Le reportage en question est à suivre ici.