La Côte d’Ivoire vient de franchir un cap significatif dans le monde du café.
En effet, ce 26 juin 2024, le gouvernement ivoirien a ratifié l’accord portant création de la nouvelle Organisation internationale du Café (OIC).
Cette ratification marque concrètement l’engagement renouvelé du pays envers ce secteur crucial de son économie.
La décision, annoncée par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors du conseil des ministres, s’inscrit dans une dynamique de modernisation, mais pas seulement.
Il rentre aussi dans une dynamique d’adaptation aux enjeux contemporains du marché mondial du café.
Et pour cause, le nouvel accord vient remplacer celui de 2007 arrivé à échéance en février 2024. Il introduit d’ailleurs des innovations majeures destinées à revitaliser et pérenniser l’industrie caféière.
Des innovations pour l’accord ratifié par la Côte d’Ivoire
Parmi les avancées notables, on relève la mise en place de mécanismes financiers visant à soutenir les pays membres en difficulté.
Cette mesure témoigne d’une volonté de solidarité accrue au sein de la communauté caféière internationale.
De plus, l’inclusion de représentants du secteur privé et de la société civile au sein du comité des membres affiliés promet une gouvernance plus inclusive et transparente.
Pour la Côte d’Ivoire, deuxième producteur africain de café, cette ratification ouvre des perspectives prometteuses.
Elle offre l’opportunité de dynamiser l’ensemble de la chaîne de valeur nationale du café, de la production à l’exportation.
Le gouvernement ivoirien y voit un levier pour encourager une participation plus active des acteurs locaux et valoriser le café ivoirien sur la scène internationale.
Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification et de renforcement de l’économie ivoirienne.
En parallèle, le pays a également ratifié un accord établissant la banque de développement Shelter Afrique, soulignant sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement économique du continent.
Alors que le secteur du café fait face à des défis mondiaux, tels que les fluctuations des prix et les impacts du changement climatique, l’engagement de la Côte d’Ivoire dans cette nouvelle ère de l’OIC témoigne de sa détermination à se positionner comme un acteur incontournable du marché international du café.
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