En Côte d’Ivoire, le tribunal de Bouna a condamné à la prison à perpétuité cinq individus de nationalité étrangère, le mercredi 29 janvier 2025. C’est ce qu’a indiqué l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) le lundi 3 février 2025.
Identifiés comme T. Ibrahim, D. Amadou, B. Abass, D. Moumouni et B. Amadou, ces individus sont responsables de multiples attaques armées dans la région du Bounkani, au nord-est de la Côte d’Ivoire. Leur stratégie consistait à dépouiller les usagers de la route, créant ainsi un climat de psychose dans la région.
Leur arrestation n’a pas été aisée. Dans un premier temps, ils ont opposé une résistance armée aux gendarmes en ouvrant le feu.
Cependant, l’un d’eux a été capturé et a révélé l’identité de ses complices ainsi que l’emplacement de leur refuge. Le chef de la bande, qui avait pris la fuite, a également été appréhendé par la suite.
À l’issue de leur procès, qui s’est conclu par une condamnation à perpétuité, la population locale a exprimé un profond soulagement.
Cette décision judiciaire envoie un signal fort contre l’insécurité dans le Bounkani, une région frontalière du Ghana et du Burkina Faso, souvent marquée par des activités criminelles et illégales.
Une région en proie à la contrebande
Dans la nuit du mercredi 22 janvier 2025, l’escadron de gendarmerie de Bouna, sur la base d’un renseignement précis, a intercepté un camion-remorque transportant clandestinement 100 sacs de fèves de cacao en partance pour le Burkina Faso.
Le chargement illégal était dissimulé sous une cargaison de maïs.
Le chauffeur du camion, qui a affirmé ne pas être au courant de la nature illicite de la cargaison, a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour identifier les commanditaires de cette opération de contrebande.
Avant cet incident, six camions transportant des produits prohibés avaient déjà été abandonnés par leurs conducteurs dans la même région.