Dans un geste politique inattendu, Makosso Camille, a officiellement manifesté son soutien au président Ouattara lors du dépôt de candidature à la CEI pour la présidentielle de 2025. Cette déclaration intervient dans un contexte électoral déjà mouvementé.
En effet, ce soutien s’inscrit dans une période importante pour la stabilité de la Côte d’Ivoire, pays qui continue de démontrer sa résilience après l’organisation réussie de la CAN. Par ailleurs, Makosso a notamment souligné l’importance du développement de la Côte d’Ivoire sous la gouvernance actuelle, pour justifier sa position. Cependant, cette alliance suscite déjà des réactions contrastées tant dans les rangs du pouvoir que de l’opposition.
La présence de Makosso aux côtés du président Ouattara représente, selon plusieurs observateurs, un signe fort à quelques mois d’une élection présidentielle particulièrement attendue. Cette situation pose également la question du positionnement des figures d’influence dans un scrutin qui s’annonce décisif pour l’avenir du pays.
Un geste de soutien sans étiquette politique
Bien que présent parmi les militants du RHDP, Makosso a tenu à préciser que son engagement auprès du président Ouattara transcendait les clivages partisans. « Ce n’est pas une question de religion ni de parti, mais une question de reconnaissance. Le peuple de Côte d’Ivoire a fait son choix, et ce choix, c’est Alassane Ouattara », a-t-il déclaré face aux médias.
Une tenue symbolique aux couleurs nationales
Pour marquer cet événement solennel, Makosso avait choisi de porter une casquette noire et un maillot orange rappelant les couleurs du drapeau ivoirien. Cette tenue, loin d’être anodine, renforçait visuellement son message d’unité nationale au-delà des appartenances politiques. Fidèle à son franc-parler caractéristique, il a lancé un message direct aux opposants politiques du président sortant : « Rendez-vous le 25 octobre 2025 ».
Un hommage aux 15 ans de gouvernance d’ADO
Camille Makosso a tenu à saluer les quinze années de présidence d’Alassane Ouattara, période qu’il considère comme déterminante pour le pays. « Le peuple de Côte d’Ivoire a fait son choix et son choix, c’est Alassane Ouattara », a-t-il affirmé avec conviction. Cette prise de position intervient dans un contexte où de nombreux secteurs de la société ivoirienne montre leur gratitude envers le président. Par ailleurs, les retraités ont récemment rendu un « hommage vibrant » au chef de l’État pour l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment grâce à l’instauration d’une prime spéciale pour tous les pensionnés décidée le 6 août 2024.
Des propos forts sur la transformation du pays
« Celui-là même qui a changé l’image de notre pays, c’est Alassane Ouattara », a déclaré Makosso avec fermeté. Il a notamment souligné les réalisations concrètes du gouvernement Ouattara, faisant écho aux actions menées dans plusieurs domaines essentiels :
-L’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité
-Le développement des infrastructures scolaires, universitaires et sanitaires
-Les mesures contre la cherté de la vie et la revalorisation des salaires [6]
L’arrivée du président Ouattara à la CEI a déclenché une mobilisation sans précédent des partisans du RHDP. Ce mardi 26 août 2025, les rues menant à la Commission Électorale Indépendante se sont transformées en véritable marée humaine aux couleurs du parti présidentiel.
Le débat sur la légalité du quatrième mandat
La question constitutionnelle du quatrième mandat constitue le cœur des critiques. Le Front Populaire Ivoirien (FPI) a immédiatement dénoncé « une violation flagrante de l’esprit de la Constitution de 2016 ». Par ailleurs, plusieurs juristes indépendants ont soulevé des interrogations sur l’interprétation du texte fondamental, notamment concernant la continuité entre l’ancienne et la nouvelle Constitution. Néanmoins, les défenseurs du président sortant affirment que le compteur a été remis à zéro avec la Constitution de 2016.
Les candidatures contestées de Gbagbo et Thiam
Parallèlement, les candidatures de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé suscitent également la controverse. Le premier se heurte à des obstacles juridiques liés à sa condamnation par contumace dans l’affaire du « braquage de la BCEAO ». Quant à Thiam, son éligibilité est remise en question en raison de doutes sur sa nationalité exclusive ivoirienne. Toutefois, leurs partisans dénoncent des manœuvres politiques visant à écarter des adversaires sérieux.
Le rôle décisif du Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel jouera un rôle déterminant dans cette élection. Cet organe doit examiner toutes les candidatures et publier la liste définitive des candidats d’ici le 10 septembre 2025. Ainsi, les débats juridiques actuels trouveront leur épilogue dans ses décisions, particulièrement attendues cette année en raison des nombreuses contestations. Entre-temps, les différentes formations politiques mobilisent leurs experts juridiques pour défendre leurs positions.