En Côte d’Ivoire, la direction des Établissements privés et des professions sanitaires (DEPPS) ferme plus d’une centaine de cliniques.
Les responsables du suivi de conformité des services sanitaires aux règlements en vigueur en Côte d’Ivoire ont procédé à la fermeture de 153 établissements sanitaires, clandestins dans cinq régions.
Gbêkê, du Loh-Djiboua, du Bélier, de San-Pedro et de la Nawa sont les régions concernées. Cette opération de fermeture rentre dans le processus de la campagne « Zéro clinique illégale d’ici 2025 » commencée par le gouvernement ivoirien.
Le résultat de ce contrôle alarme. Il existe de nombreuses irrégularités au sein de beaucoup d’établissements sanitaires.
Plusieurs n’ont pas d’autorisation d’ouverture et d’exploitation. Les soins restent non conventionnels et le personnel manque de qualification.
Toutefois, 44 établissements ont reçu l’autorisation pour poursuivre leurs activités.
Le gouvernement ivoirien entend garantir la qualité des soins et la sécurité des patients en luttant contre le développement des établissements de santé illégaux dans le pays.
Les conséquences de ces derniers pour la santé publique restent indéniables. Des soins de mauvaise qualité avec des produits médicaux contrefaits constituent un fléau pour le bien-être de la population.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire continuera ses efforts pour assainir le secteur de la santé et donner à tous les citoyens un accès à des soins de qualité.
Les autorités sanitaires invitent la population à faire preuve de vigilance et se faire consulter dans les établissements de santé accrédités.