Côte d’Ivoire/PLCC : voici comment une simple demande d’aide mène à la ruine

Côte d'Ivoire : en voulant se venger de son ex-employeur, il commet l'impensable et finit à la PLCC PLCC banque la PLCC Victime de crime sexuel en ligne : voici les 3 gestes à adopter immédiatement avant de se rendre à la PLCC

Crédit photo : PLCC

En Côte d’Ivoire, la PLCC a relaté le récit d’une mission impliquant une dame qui s’est fait ruiner.

« La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) met en œuvre des actions de sensibilisation pour affiner notre vigilance et nous équiper contre les techniques des cybercriminels.

L’histoire suivante illustre parfaitement comment une confiance mal placée peut être exploitée.

Madame DM s’est rendue en urgence dans une autre commune pour s’occuper de sa mère malade. Durant sa visite, elle a rencontré des difficultés pour accéder à son compte WhatsApp.

Dans sa détresse, elle a confié son téléphone à un jeune homme du quartier pour qu’il l’aide à résoudre le problème.

Malgré ses efforts, le jeune homme n’a pas réussi à restaurer l’accès. Sans méfiance, elle a récupéré son téléphone sans vérifier si tout fonctionnait correctement.

Un mois plus tard, en tentant d’effectuer un retrait via Mobile Money, elle a découvert avec stupeur que son compte avait été vidé.

Se rendant immédiatement dans son agence pour déposer une réclamation, elle a appris que son argent avait été transféré vers plusieurs numéros inconnus.

Ne parvenant pas à récupérer ses fonds, Madame DM a sollicité l’aide de la PLCC et a porté plainte auprès de cette unité.

Une enquête, menée en collaboration avec le Laboratoire Criminalistique Numérique, a abouti à l’interpellation de EAW.

Lors de son interrogatoire, EAW a rapidement avoué sa culpabilité. Il a reconnu avoir l’habitude de recevoir des fonds de la part de KE en échange d’une commission, tout en prétendant ignorer l’origine des fonds.

Il a précisé que son rôle se limitait à recevoir l’argent, le retirer, puis le remettre à son complice KE.

En réalité, les cerveaux de cette opération frauduleuse sont KE et ES, spécialisés dans les arnaques liées aux transactions électroniques.

Leur méthode consiste à cloner le téléphone de leurs victimes. Cette technique leur donne accès à toutes les informations, telles que les appels, messages, applications et comptes Mobile Money de l’appareil d’origine.

Pour mener à bien leurs activités criminelles, ils achètent des cartes SIM déjà enregistrées auprès de revendeurs, qu’ils utilisent pour recevoir les fonds issus de leurs arnaques.

Pour conclure, EAW a été déféré devant le parquet pour fraude et complicité de fraude sur des comptes de Mobile Money en bande organisée.

Quant à ses complices, les enquêtes sont en cours pour les retrouver. Leur interpellation fera l’objet d’une communication », a indiqué la PLCC.

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